Mot-clé : Massimo Barilla

De terre et de sang (extrait), par Massimo Barilla et Salvatore Arena.

« Tant que la loi est écrite sur le papier, les mafieux s’en fichent, ils espèrent que la loi ne s’applique pas, qu’année après année les gens se résignent et que tout reste en place. Mais s’ils nous voient unis, décidés à la prendre pour de bon cette terre qui nous revient, alors ils commencent à comprendre que la tyrannie n’est pas un droit et que si quelqu’un a le pouvoir entre ses mains il ne peut pas fabriquer les lois à sa convenance. »

Massimo Barilla et Salvatore Arena

Des tréteaux dont on fait les rêves, par Olivier Favier.

« Un jour à Turin, vers la fin des années 1990, j’emmenai un ami voir la Piazza della Repubblica, une vaste étendue sombre et métaphysique dont le ciel strié de câbles électriques m’évoquait immanquablement L’expérience de la nuit de Marcel Béalu. »

Olivier Favier

Une autre Iliade (La dernière nuit), par Massimo Barilla et Salvatore Arena.

« Après dix années de combats, d’épées, de sang. Qu’est-ce que vous auriez fait?
Vous n’y auriez pas cru? Vous n’auriez pas cru qu’ils étaient partis? Qu’ils avaient quitté cette terre? Qu’ils avaient laissé seulement ce cheval et s’en étaient allés? »

Massimo Barilla et Salvatore Arena

Une autre Iliade (Le cheval), par Massimo Barilla et Salvatore Arena.

« Dis-nous la vérité! Thersite?
La vérité? Donnez-moi une barque avec dix rameurs et je vous dirai la vérité.
Tu dis la vérité et nous te donnerons la barque, mais attention à ce que tu dis.
Dans le ventre du cheval, il y a douze hommes, je connais leurs noms, cette nuit ils descendront du cheval, ils ouvriront les portes, il vous tueront tous, un à un. »

Massimo Barilla et Salvatore Arena

Théâtre-récit

  Quelques réflexions préalables: Notes sur le théâtre-récit, par Olivier Favier. Ce que parler veut dire, notes sur une mise en scène, par Olivier Favier. Pour plus d’informations sur la scène italienne contemporaine, on consultera le site Italinscena. Voir aussi: Les nouvelles dramaturgies italiennes. Des tréteaux dont on fait les rêves, par Olivier Favier. MarcoLire la suite…

Notes sur le théâtre-récit

« Toute naissance est archaïque. Les avant-gardes historiques se sont nourries aux arts dits primitifs, comme le théâtre-récit trouve son origine chez Homère. L’Iliade tragique et L’Odyssée épique appartiennent à un monde d’avant la tragédie, et d’avant l’épopée.

La nécessité est aveugle mais elle peut être comprise. »

Olivier Favier