Mot-clé : André Breton

Maison Breton et Parking Éluard, par Olivier Favier.

 
« À Paris, faut-il croire, le siècle qui court des Fleurs du mal et Madame Bovary – tous deux de 1857- au Discours de Suède et au Balcon en forêt – publiés l’un et l’autre en 1958 – de loin le plus riche de la littérature et de la poésie françaises, est destiné à ne pas faire patrimoine. »

Olivier Favier

De faibles lueurs dans la nuit: le pacifisme durant la Première Guerre Mondiale.

  À Craonne, le 5 novembre 1998, le premier ministre français Lionel Jospin se prononce officiellement, pour la première fois, en faveur d’une mémoire incluant une part de ceux qu’André Loez a appelé « les refus de guerre »: « Certains de ces soldats, épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang,Lire la suite…

Déclaration VVV, par le groupe surréaliste à New York.

 
« Vers une vue totale VVV qui traduise toutes les réactions de l’éternel sur l’actuel, du mental sur le physique, et rende compte du mythe en cours de formation sous le VOILE des événements. »

André Breton

Vigilance, par André Breton.

« Je ne touche plus que le cœur des choses je tiens le fil »

André Breton

Surréalisme(s)

Autour du surréalisme: Les vases non communicants, par Jean-Bertrand Pontalis. Dans ce texte sur la rencontre manquée entre surréalisme et psychanalyse, Jean-Baptiste Pontalis évoque une expérience fondatrice faite par André Breton alors qu’il travaillait avec les traumatisés de la Grande-Guerre. La photographie ou le surréalisme par nature, par Susan Sontag. Extrait de Sur la photographie, LeLire la suite…

Lettre à Henri Parisot, par Leonora Carrington.

« si ma vie vaut quelque chose je suis le resultat du temps »

Leonora Carrington

Les vases non communicants, par Jean-Bertrand Pontalis.

« Dans le parcours de chaque écrivain novateur, on trouve une expérience subjective qui déclenche sa mutation. Si, dans le cas de Breton, c’était celle du simulacre? Breton, qui a cent fois retracé son itinéraire, était avare de confidences personnelles. Sur ses rencontres avec les poètes, les artistes, les livres, avec les lieux et les objets, comme sur l’histoire du mouvement avec lequel il veut confondre son propre destin, nous sommes bien informés. Mais il y a une rencontre plus intime et capitale, qui est moins celle d’un homme que d’une disposition proprement révolutionnaire de l’esprit – révolutionnaire en ce sens qu’elle renverse, accomplit la “révolution” de l’attitude normale. Breton s’y réfère à deux reprises dans son œuvre. »

Jean-Bertrand Pontalis

Le Manoir d’Ango, par André Breton.

« Le Manoir d’Ango où l’on m’a offert de me tenir, quand je voudrais ne pas être dérangé, dans une cahute masquée artificiellement de broussailles, à la lisière d’un bois, où d’où je pourrais, tout en m’occupant par ailleurs à mon gré, chasser au grand-duc. »

André Breton

Le déshonneur des poètes, par Benjamin Péret.

« Les ennemis de la poésie ont eu de tout temps l’obsession de la soumettre à leurs fins immédiates, de l’écraser sous leur dieu ou, maintenant, de l’enchaîner au ban de la nouvelle divinité brune ou «rouge» – rouge-brun de sang séché – plus sanglante encore que l’ancienne. Pour eux, la vie et la culture se résument en utile et inutile, étant sous-entendu que l’utile prend la forme d’une pioche maniée à leur bénéfice. Pour eux, la poésie n’est que le luxe du riche, aristocrate ou banquier, et si elle veut se rendre «utile» à la masse, elle doit se résigner au sort des arts «appliqués», «décoratifs», «ménagers», etc. »

Benjamin Péret

Chère Écusette de Noireuil, par André Breton.

« Toujours et longtemps, les deux grands mots ennemis qui s’affrontent dès qu’il est question de l’amour, n’ont jamais échangé de plus aveuglants coups d’épée qu’aujourd’hui au-dessus de moi, dans un ciel tout entier comme vos yeux dont le blanc est encore si bleu. De ces mots, celui qui porte mes couleurs, même si son étoile faiblit à cette heure, même s’il doit perdre, c’est toujours. Toujours, comme dans les serments qu’exigent les jeunes filles. Toujours, comme sur le sable blanc du temps et par la grâce de cet instrument qui sert à le compter mais seulement jusqu’ici vous fascine et vous affame, réduit à un filet de lait sans fin fusant d’un sein de verre. Envers et contre tout j’aurai maintenu que ce toujours est la grande clé. Ce que j’ai aimé, que je l’aie gardé ou non, je l’aimerai toujours. »

André Breton