Mot-clé : A comme Srebrenica

A comme Srebrenica (Philippe Morillon), par Roberta Biagiarelli et Simona Gonella.

« Morillon quitte Cerska et va à Sarajevo. Là il déclare :
Je n’ai pas senti l’odeur de la mort.
Pourtant je vous dis qu’ils en ont taillé en pièces des centaines, qu’il y a des centaines de corps là-bas. Peut-être qu’ils ne puaient pas.
Et moi je vous dis que je n’ai pas senti l’odeur de la mort.
Morillon essaie de corriger le tir.
En fait, je voulais dire qu’à Cerska il n’y avait pas eu de massacres gratuits.
Ah, pas de massacres gratuits. »

Roberta Biagiarelli et Simona Gonella

A comme Srebrenica (prologue), par Roberta Biagiarelli et Simona Gonella.

« Une maladie : l’effet Bosnie. Cette terre, cette guerre ne te quittent plus. Des noms, des documents, des dates, des images. Des voix.
Une guerre pleine d’histoires.
Des voix, des noms, des documents, des dates, des images. Une ville… une ville parmi tant d’autres : exemplaire.
Une petite ville de Bosnie orientale : Srebrenica.
Alors j’ai fait comme lorsque j’étais petite, j’ai tout remis en ordre avec l’alphabet. Comme lorsque j’étais petite, je me suis mise sur la pointe des pieds et j’ai cherché les mots. »

Roberta Biagiarelli et Smona Gonella

Théâtre-récit

  Quelques réflexions préalables: Notes sur le théâtre-récit, par Olivier Favier. Ce que parler veut dire, notes sur une mise en scène, par Olivier Favier. Pour plus d’informations sur la scène italienne contemporaine, on consultera le site Italinscena. Voir aussi: Les nouvelles dramaturgies italiennes. Des tréteaux dont on fait les rêves, par Olivier Favier. MarcoLire la suite…