Rubrique : Poetry

Le voyage de ma vie est encore loin d’être terminé, par Xu Lizhi.

 
« Les luttes se suivent
Mais tout est vain »

Xu Lizhi

Pourtant je m’élève, par Maya Angelou.

 
« Vers une aube merveilleusement claire
Je m’élève
Emportant les présents que mes ancêtres m’ont donnés,
Je suis le rêve et l’espérance de l’esclave.
Je m’élève
Je m’élève
Je m’élève »

Maya Angelou

Déclaration VVV, par le groupe surréaliste à New York.

 
« Vers une vue totale VVV qui traduise toutes les réactions de l’éternel sur l’actuel, du mental sur le physique, et rende compte du mythe en cours de formation sous le VOILE des événements. »

André Breton

La colline, par Edgar Lee Masters.

« Où sont Elmer, Herman, Bert, Tom et Charley,
Le veule, le costaud, le clown, le pochard, le boxeur?
Tous, tous, ils dorment sur la colline. »

Edgar Lee Masters

Mourir ne suffit pas (2), par Olivier Favier.

« La foule s’écoulait sur le Pont de Londres: tant de gens…
Qui eût dit que la mort eût défait tant de gens?
Des soupirs s’exhalaient, espacés et rapides,
Et chacun fixait son regard devant ses pas. »

T.S. Eliot

Mourir ne suffit pas (1), par Olivier Favier.

« Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière. »

T.S. Eliot

But we eat meat, by Carlo Bordini.

« The No Global activists in Seattle, the Indignados, the Occupy Wall Street demonstrators, everyone who is trying to struggle for their own and other people’s survival by subverting the old schemata and starting from scratch, by trying to create new forms that disregard the “progressive” movements of old in all their various guises, they are the saints of our time. But I think humankind can only be saved by a new religion. Because we eat meat. »

Carlo Bordini

1892-19…, par Archibald Macleish.

« Il n’y aura vraiment guère à oublier:
Le vol des corbeaux,
Une rue mouillée,
La façon dont le vent souffle,
Le lever de la lune, le coucher du soleil:
Trois mots connus du monde:
Guère à oublier. »

Archibald Macleish

Demented poem, by Carlo Bordini.

« The world was made
in very little time,
amid great quarrels,
and only at the last
moment was it decided,
out of mistrust,
to institute death and to split up the sexes. »

Carlo Bordini

We, while the house collapses, by Carlo Bordini.

« We who are living at the start of the collapse of human civilization
worry about changing our wall-paper
and waxing our furniture »

Carlo Bordini