Mot-clé : I costruttori di vulcani

Facile prophétie, par Carlo Bordini.

« Les machines se déplaceront de leur propre autonome
volonté, et elles seront vivantes. »

Carlo Bordini

Demented poem, by Carlo Bordini.

« The world was made
in very little time,
amid great quarrels,
and only at the last
moment was it decided,
out of mistrust,
to institute death and to split up the sexes. »

Carlo Bordini

Poésie démente, par Carlo Bordini.

« Dieu était très jaloux
de ses quatre ou cinq collèges et par dépit
il dit:
Mais de toute façon dans quelques années il seront tous cassés, l’un sans
un bras, l’autre sans une jambe, autant
les faire mourir! »

Carlo Bordini

We, while the house collapses, by Carlo Bordini.

« We who are living at the start of the collapse of human civilization
worry about changing our wall-paper
and waxing our furniture »

Carlo Bordini

Nosotros, mientras la casa se viene abajo, de Carlo Bordini.

« Nosotros, que estamos viviendo el comienzo del colapso de la civilización humana,
nos preocupamos por cambiar el empapelado de las paredes »

Carlo Bordini

Nous, tandis que la maison s’écroule, par Carlo Bordini.

« Nous, qui sommes en train de vivre le début de la débacle de la civilisation humaine,
nous nous soucions de changer le papier peint
et de lustrer les meubles »

Carlo Bordini

Poésie, la seule qui dise la vérité, par Carlo Bordini.

« J’aime la poésie parce que lorsque j’écris je sais toujours d’où je pars, et je ne sais jamais où j’arrive. J’arrive toujours en territoires inconnus, et j’en sais plus après qu’avant. J’écris ce que je sais, mais je le sais pendant que je l’écris, et pour moi la poésie est toujours la source de continuelles révélations. C’est comme si, durant l’écriture, il y avait en moi de brusques ruptures de l’inconscient. En ce sens je suis assez convaincu que le mot précède la pensée, qu’il est un véhicule de la pensée. On n’écrit pas ce que l’on sait, mais on le sait après l’avoir écrit. »

Carlo Bordini, 2002.

New York, par Carlo Bordini.

« Les gratte-ciel sont les monuments du pouvoir
Le film parle seulement de morts de morts-machines
qui vivent encore
Les machines humaines valent mieux
que les hommes-machines. »

Carlo Bordini

Stase, par Carlo Bordini.

« Les fantasmes.
Les fantasmes que l’on rêve rêvant de
rêver des rêves. »

Carlo Bordini

Lumière, par Carlo Bordini.

« Les fantasmes.
Les fantasmes que l’on rêve rêvant de
rêver des rêves. »

Carlo Bordini