Mot-clé : Lieux de l’oubli

De faibles lueurs dans la nuit: le pacifisme durant la Première Guerre Mondiale.

  À Craonne, le 5 novembre 1998, le premier ministre français Lionel Jospin se prononce officiellement, pour la première fois, en faveur d’une mémoire incluant une part de ceux qu’André Loez a appelé « les refus de guerre »: « Certains de ces soldats, épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang,Lire la suite…

François Arago, le Panthéon et la République imaginaire (23 juin 1848), par Olivier Favier.

« Si Tocqueville ou Lamartine opposent la populace au peuple et parlent de “guerre servile”, Marx inverse leur jugement, faisant des gardes mobiles, non des défenseurs de l’ordre, mais un Lumpenproletariat armé contre le prolétariat. Les historiens montreront que rien ne distinguaient en fait socialement ces instruments de la bourgeoisie des insurgés qu’ils écrasent. »

Olivier Favier

Les lieux d’oubli

  « Il faut que le souci du détail, sans doute louable, avec lequel on rédige aujourd’hui l’histoire contemporaine porte naturellement chacun à réfléchir à ceci: comment nos descendants éloignés s’y prendront-ils pour porter le fardeau de l’histoire que nous allons leur laisser après quelques siècles? Sans doute ils apprécieront du seul point de vue deLire la suite…