Mot-clé : Pier Paolo Pasolini

Le remède, c’est la pauvreté, par Goffredo Parise.

 
« La pauvreté est une idéologie, politique et économique. »

Goffredo Parise

Je suis une force du passé, par Pier Paolo Pasolini.

 
« Je suis une force du Passé
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
des retables d’autel, des villages
oubliés des Apennins et des Préalpes
où mes frères ont vécu. »

Pier Paolo Pasolini

Un courage à moitié, par Carlo Bordini.

« On a pu dire qu’à sa mort les intellectuels qui ont évoqué sa mémoire dans les journaux et les revues ont créé un véritable psychodrame. C’est vrai. Je suis convaincu que si Pasolini était mort dans son lit, ou dans un accident de voiture, il y aurait eu des commentaires mesurés, de circonstance. Hagiographiques peut-être, mais prudents. Je veux dire par là que le psychodrame a été en grande partie déterminé par la manière dont il est mort. Une chose m’a frappé: la majeure partie des articles consacrés à Pasolini étaient très chargés d’agressivité -les rares exceptions étaient l’œuvre de ceux qui étaient le plus proche de lui-. On se souvenait du Pasolini en polémiquant avec les autres intellectuels, en les insultant. Les autres n’avaient pas compris Pasolini. Ils l’exaltaient seulement maintenant qu’il était mort. Chaque article sur Pasolini s’en prenait à quelqu’un d’autre que lui. »

Carlo Bordini, 1976.