Rubrique : Cinéma

Le bonheur en écho, par Olivier Favier.

 
« Le passionné ne vit que de signes, signes qui viendront confirmer – et tôt ou tard infirmer – la justesse de ses sentiments. Or ces signes, on le sait, sont extérieurs à l’amour véritable. Ils viennent précisément en substitut à l’être qu’à aucun moment le passionné ne souhaite ramener à sa réalité.  »

Olivier Favier

Mediterranea: rencontre avec Koudous Seihon, acteur, par Olivier Favier.

 
« Nous sommes dans l’un des bars africains de Rosarno -il y en a en tout une dizaine- où l’on vend de la nourriture achetée en gros à Naples, des cosmétiques rangés dans une petite armoire vitrée, où l’on boit surtout des canettes de Peroni ou de soda en regardant la télé.  »

Olivier Favier

Leopardi, poète italien, autour du film de Mario Martone, par Olivier Favier.

 
« La poésie est sans appartenance. »

Olivier Favier

Les Messagers, autour du film de Laetitia Tura et Hélène Crouzillat, par Olivier Favier.

 
« En nous rapprochant d’eux, au risque de devenir l’un des leurs, ce n’est plus la masse indécise des victimes ou des « envahisseurs » qui se montre -seul choix donné par le spectacle des médias dominants- mais une somme d’individus qui, au fond, sont parmi les rares à vivre vraiment ce que notre société faussement libérale nous érige en modèle: des héros solitaires, capables de prendre leur destin en main, de risquer jusqu’à leur vie pour la rendre meilleure. Parmi eux, on trouve l’adolescent rêvant d’une méritocratie qui lui offrirait de se rendre à l’école, l’entrepreneur qui voudrait tant pouvoir monter son affaire, le père et la mère de famille qui se battent pour leurs enfants, l’intellectuel en mal d’espace pour développer ses recherches, le démocrate en souffrance de devoir taire ce qu’il pense, ce qu’il est, l’aventurier surtout, dont la télévision nous vend quotidiennement de si pauvres ersatz, candidats pathétiques à des périples absurdes, dépourvus de nécessité. »

Olivier Favier

Les Puits chantants des Boranas, par Olivier Favier.

 
« Du 7 au 20 avril 2015, le Festival international du film des Droits de l’homme de Paris présente sa 13ème édition. Parmi les films sélectionnés, The Well: water voices from Ethiopia [Le puits: les voix de l’eau en Éthiopie] offre un regard inédit sur une population traditionnelle du Sud-Est éthiopien. »

Olivier Favier

Je suis une force du passé, par Pier Paolo Pasolini.

 
« Je suis une force du Passé
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
des retables d’autel, des villages
oubliés des Apennins et des Préalpes
où mes frères ont vécu. »

Pier Paolo Pasolini

La prima neve, intervista ad Andrea Segre.

 
« Ho lavorato per anni nel cercare di far diventare i personaggi dei miei documentari individui e non categorie (John Dag, Fikirte, Neda, Sara, Stefano, Lorenzo e non africani, immigrati, rifugiati, donne, borgatare, veneti), nella convinzione che ciò permettesse non solo a loro di essere più liberi e rispettati ma anche a me di fare cinema e non reportage. »

Andrea Segre

La prima neve: le réel au croisement des cultures, entretien avec Andrea Segre.

 
« J’ai travaillé pendant des années à faire en sorte que les personnages de mes documentaires deviennent des individus et non des catégories, avec la conviction que non seulement cela leur permettrait d’être plus libres et respectés mais que cela me permettrait aussi de faire du cinéma et non du reportage. »

Andrea Segre

Sacro GRA: psychogéographie d’un non-lieu, par Olivier Favier.

 
« Sous l’écorce d’une ville malade, les cicatrices se referment elles aussi sans laisser de trace apparente. Mais le mal ronge le cœur d’un monde qui n’a plus de regard pour lui-même. »

Olivier Favier

Toni Servillo, ritratto dell’attore da uomo libero, di Olivier Favier.

 
« Toni Servillo afferma di aver scelto la ventina di film che ha interpretato perché sedotto dalle loro sceneggiature. Gira per lo più d’estate, per continuare ad essere quello che rimane e vuole continuare ad essere: un instancabile attore di teatro, colui che con il suo lavoro assume di fronte al pubblico la responsabilità del testo che ha scelto di interpretare. Al cinema, secondo lui, la responsabilità finale appartiene al regista. In realtà, niente è meno sicuro. Di questo cinema in rinascita, ricorderemo Toni Servillo quanto i registi che lo hanno diretto, se non di più, esattamente come continuiamo ad ammirare, passato mezzo secolo, Vittorio Gassman e Marcello Mastroianni, Nino Manfredi e Gian Maria Volonté. »

Olivier Favier