Mot-clé : Ottocento

Le bonheur en écho, par Olivier Favier.

 
« Le passionné ne vit que de signes, signes qui viendront confirmer – et tôt ou tard infirmer – la justesse de ses sentiments. Or ces signes, on le sait, sont extérieurs à l’amour véritable. Ils viennent précisément en substitut à l’être qu’à aucun moment le passionné ne souhaite ramener à sa réalité.  »

Olivier Favier

Leopardi, poète italien, autour du film de Mario Martone, par Olivier Favier.

 
« La poésie est sans appartenance. »

Olivier Favier

Le Couvert des Figini, par Igino Ugo Tarchetti.

« C’est un drame terrible et extraordinaire, un chef d’œuvre de l’art, qu’il faudrait donner en spectacle à la société tout entière. Il n’y aurait pas à le regretter : chaque acteur joue bien son rôle, c’est à qui apportera le plus de zèle et de maestria, ce sont des artistes d’un mérite incomparable, tout est vrai dans la représentation : vraies les larmes, vraie la misère, vrai le sang versé, vraie l’innocence que l’on vend, vrai le grand crime impuni, la vérité partout, vivante, nue, palpitante… Qui donc, dans l’assistance, pourrait ne pas applaudir ? »

Igino Ugo Tarchetti

Galleria – Galerie, par Olivier Favier.

« La Galleria n’est pas qu’un monument. C’est un organisme, une rue ou quelquefois deux rues qui s’abolissent en un carrefour central surmonté d’une coupole. Elle est restée, malgré sa taille, un espace réservé aux piétons, mais propre à faire ombrage aux espaces qu’elle relie. Elle tient lieu, et c’est nouveau, de vaste centre pour la vie urbaine, un cœur évidemment, avec ses magasins, ses bureaux, ses cafés. Elle est l’instant monumental de l’histoire du passage, son acmé magnifique et obscène, en même temps que sa négation. »

Olivier Favier

Dernier bonheur, par Olivier Favier.

 
« Oh! Souvenirs doux et déchirants!… Et ce fut mon dernier bonheur. »

Gabriele d’Annunzio