Mot-clé : Poesia contemporanea

Gatte partorienti, di Guadalupe Grande.

« Così ascolti le cose della tua vita come il miagolio di un gatto in fondo al giardino »

Guadalupe Grande

Nueva York, de Carlo Bordini.

« La vida es asociación
la muerte es disociación
separación de sales minerales,
en la soledad de un huerto
separación escisión descremación
división química,
nada es más impropio que la química
nada es más distante que la química
La muerte es casualidad indiferencia,
elementos separados,
lo que en la vida es completo, conectado,
armoniosamente construido para un fin
en la muerte es casualidad.  »

Carlo Bordini

Stase, par Carlo Bordini.

« Les fantasmes.
Les fantasmes que l’on rêve rêvant de
rêver des rêves. »

Carlo Bordini

Luz, de Carlo Bordini.

« La luz te hiere y te hace dormir »

Carlo Bordini

Lumière, par Carlo Bordini.

« Les fantasmes.
Les fantasmes que l’on rêve rêvant de
rêver des rêves. »

Carlo Bordini

Poema a Trotsky, de Carlo Bordini.

« Y qué habrás pensado
asesinado por tus mismos hermanos
acosado por ametralladoras proletarias
un sabor dulce y amargo
un sabor de sangre en la boca
qué pudiste pensar de los hombres
si acaso habrás pensado
León Trotsky »

Carlo Bordini

Poème à Trotsky, par Carlo Bordini.

« Dans ma jeunesse j’ai été
trotskiste pendant bien des années. (les meilleures années). Je fus sous l’emprise
du charme de Trotsky;
un homme défait.
Je fus sous l’emprise de cette angoisse de la défaite
de ce charme de l’angoisse de la défaite,
cet homme défait,
doublement défait,
Moi étudiant je fus sous son emprise.
De cet homme noble et souffrant,
et fort en même temps,
moi qui ai eu un père
général, et fasciste, et pas très charmant,
je fus sous son emprise. »

Carlo Bordini

Danger, par Carlo Bordini.

« c’est le petit matin maintenant sous peu j’irai accomplir un étrange travail occidental-
j’apprends à me laver à l’eau chaude, et à ne pas penser trop;
j’ai à présent la conscience d’être regardé, maintenant, je marche en me sentant regardé, c’est l’hiver;
maintenant c’est l’hiver, il fait beau, le printemps prochain sera encore hiver, il fera beau;  »

Carlo Bordini

Poussière, par Carlo Bordini.

« Je serai toujours un peu moins que celui que je suis,
et même, beaucoup moins. Poussière. J’ai beaucoup perdu.
Ce que l’on perd est irrécupérable, et si on le récupère il
est désormais dispersé, il ne rentre plus dans l’ordre préétabli
des choses.  »

Carlo Bordini

Hay algo obsceno, de Carlo Bordini.

« Nosotros que
estamos todos encogidos en nuestros sueños
sabemos que
Hay algo obsceno en los sueños de los demás »

Carlo Bordini