« On ne perçoit jamais le danger à Rome, tout comme la mort; à Rome on peut être agressés sans s’en apercevoir, parce que tout rebondit sur la consistance caoutchouteuse de cette ville. »
Carlo Bordini
« On ne perçoit jamais le danger à Rome, tout comme la mort; à Rome on peut être agressés sans s’en apercevoir, parce que tout rebondit sur la consistance caoutchouteuse de cette ville. »
Carlo Bordini
« Je croise Rino Genovese Boulevard du Montparnasse, nous nous connaissons mal, nous passons les premières minutes à calibrer les distances, nous traversons les paysages mentaux que les personnes traversent pour aborder les personnes. D’ici quelques mois il aura soixante ans ; je pense à ce que c’est d’avoir soixante ans, voir sa propre vie devenir indéchiffrable pour celui qui existe maintenant, régresser dans le passé. La dalle au-dessus de nous se meut sans nuages, les passants derrière les tables du bistrot marchent sans but. Nous sommes en août, c’est dimanche. Je régresse moi aussi. »
Guido Mazzoni
« l’université est un lieu qui contient aussi des gens. »
Marco Giovenale
« Je suis une force du Passé
Tout mon amour va à la tradition
Je viens des ruines, des églises,
des retables d’autel, des villages
oubliés des Apennins et des Préalpes
où mes frères ont vécu. »
Pier Paolo Pasolini
« Loreto empaillé et le buste d’Alfieri, de Napoléon,
les fleurs encadrées (les bonnes choses de très mauvais goût!) »
Guido Gozzano
« Quand l’imagination
découvre l’invention de soi-même
elle se lasse
d’inventer la réalité
les heures n’existent plus, ni les jours, l’existence et la vie se confondent. »
Carlo Bordini
« ils poursuivent leur chemin vers la place
lacrymogène »
Massimiliano Damaggio
« logos, et sentiment, suspension
du temps, à la petite table boiteuse,
deux petites chaises, dans le soir de Metaxurghìon
il y en aura un, quelqu’un, qui regardera
de cette distance énorme
ses propres traces, déployées
sur le temps parcouru »
Massimiliano Damaggio
« Après la disparition de Zanzotto et de Pagliarani est mort le 14 de ce mois, dans sa ville de Bologne, à l’âge de 89 ans, celui qui peut être considéré comme le dernier des grands poètes italiens du siècle dernier: Roberto Roversi. »
Carlo Bordini
« C’est aussi sa nuit du retour
dans cette obscurité remplie de conteneurs brûlés. »
Massimiliano Damaggio