Mot-clé : Poesia narrativa

L’amie de grand-mère Speranza, par Guido Gozzano.

« Loreto empaillé et le buste d’Alfieri, de Napoléon,
les fleurs encadrées (les bonnes choses de très mauvais goût!) »

Guido Gozzano

Bartolomeo Vanzetti, par Massimiliano Damaggio.

 
« new york, huit heures du soir
je descendais mélancoliquement
les escaliers, je trouvai
un logement
mesquin dans une maison équivoque
je décidai de dormir
sous les arbres »

Massimiliano Damaggio

Préface, par Michele Zaffarano.

 
« En juin 1920
sur Ordine Nuovo
Gramsci écrit
que lorsqu’en économie
lorsqu’en politique
il y a une classe
(c’est la classe bourgeoise)
qui décide de tout
le processus révolutionnaire
(concret)
ne devient réalité
que dans des lieux
qui sont des lieux
souterrains et obscurs
dans l’obscurité des usines
(par exemple)
dans l’obscurité des consciences
(par exemple). »

Michele Zaffarano

Ami, par Carlo Bordini.

« j’ai rendu visite à un ami en train de mourir.
il me pardonna d’être vivant. »

Carlo Bordini

Explication de moi-même, par Carlo Bordini.

« cela n’est pas le rêve d’un poète
soyez en sûrs »

Carlo Bordini

Attente, par Carlo Bordini.

« me surprendre la nuit à sourire
en parlant avec toi, qui
n’es pas là »

Carlo Bordini

Poésie pour Medellin, par Carlo Bordini.

« comme si la vie était un jeu
à affronter avec légèreté. »

Carlo Bordini

Poésie démente, par Carlo Bordini.

« Dieu était très jaloux
de ses quatre ou cinq collèges et par dépit
il dit:
Mais de toute façon dans quelques années il seront tous cassés, l’un sans
un bras, l’autre sans une jambe, autant
les faire mourir! »

Carlo Bordini

Nous, tandis que la maison s’écroule, par Carlo Bordini.

« Nous, qui sommes en train de vivre le début de la débacle de la civilisation humaine,
nous nous soucions de changer le papier peint
et de lustrer les meubles »

Carlo Bordini

Histoire entre le papillon et un ordinateur, par Roberto Roversi.

« ASSIS DEVANT L’ORDINATEUR
L’HOMME DE PLÂTRE DEMANDE DES NOUVELLES DE LA LUNE.
MON HOMME ASSIS DEVANT L’ORDINATEUR EST UN HOMME DE PLÂTRE. »

Roberto Roversi