« Chaque tristesse est là pour couvrir un miracle. »
Ilarie Voronca
« Chaque tristesse est là pour couvrir un miracle. »
Ilarie Voronca
« Que suis-je de plus que ton chiffre
Un signe entre autres de ta vie
Le verre bu qui demeure ivre
À son bord des lèvres qu’il vit »
Aragon
« On ne perçoit jamais le danger à Rome, tout comme la mort; à Rome on peut être agressés sans s’en apercevoir, parce que tout rebondit sur la consistance caoutchouteuse de cette ville. »
Carlo Bordini
« Je croise Rino Genovese Boulevard du Montparnasse, nous nous connaissons mal, nous passons les premières minutes à calibrer les distances, nous traversons les paysages mentaux que les personnes traversent pour aborder les personnes. D’ici quelques mois il aura soixante ans ; je pense à ce que c’est d’avoir soixante ans, voir sa propre vie devenir indéchiffrable pour celui qui existe maintenant, régresser dans le passé. La dalle au-dessus de nous se meut sans nuages, les passants derrière les tables du bistrot marchent sans but. Nous sommes en août, c’est dimanche. Je régresse moi aussi. »
Guido Mazzoni
« nous savons que nous ne sommes pas seuls. »
Michèle Lalonde
« Les luttes se suivent
Mais tout est vain »
Xu Lizhi
« l’université est un lieu qui contient aussi des gens. »
Marco Giovenale
« Toute aube est pour quelqu’un la peine capitale »
Aragon
« Notre mer qui n’es pas aux cieux,
tu es plus juste que la terre ferme
même à soulever des murs de vagues
que tu abats en tapis. »
Erri de Luca
« La poésie est sans appartenance. »
Olivier Favier