« Je suis à ma place, écrivain, artiste. Je reprends ces matières de l’histoire car je constate que ce qui fait mon présent, une île en proie à la misère et à la corruption, vient du fait que mon pays n’a pas pris le temps de réfléchir à son histoire, nous nous sommes laissés submerger par les événements et souvent les gens ne savent plus pourquoi ils se détestent, pourquoi ils ne parviennent pas à travailler ensemble… Nous n’avons pas eu de chroniqueurs ou d’historiens pour nous raconter les deux pacifications. Par contre, nous avons beaucoup de témoignages oraux. Est-ce de l’histoire ? Ce sont en tout cas, des matières pour moi écrivain. »
Jean-Luc Raharimanana