« En attendant la fin du monde, Maurizio Leonardi continue de montrer des scènes qui se jouent de l’Histoire, comme si, dit-il, « on ne pouvait rien y changer ». »
Olivier Favier
« En attendant la fin du monde, Maurizio Leonardi continue de montrer des scènes qui se jouent de l’Histoire, comme si, dit-il, « on ne pouvait rien y changer ». »
Olivier Favier
« Il y a tellement d’années que je souhaite assembler ces images, comme à dire que la page est tournée. Mais les mots continuent à manquer, comme alors, pour rendre un sentiment que le temps a changé en fourmillements ouatés, comme au sortir de quelque anesthésie locale. Aujourd’hui comme hier, seul le silence me tient encore d’écho. Ces mots, tristesse de notre monde qui quelquefois semblait dire tout le monde, seraient ceux d’un autre siècle, de ses derniers soubresauts absurdes au son d’un cœur trop faible, ce que d’aucuns avaient nommé, à l’aube d’une décennie qui me tint de jeunesse, la fin de l’Histoire.
On sait trop bien ce qu’il en fut. »
Olivier Favier