« Je veux faire à ce propos une considération qui me semble importante. L’engagement civil des poètes, artistes et intellectuels en Colombie ne doit pas être confondu, à mon sens, avec la vieille attitude de l’intellectuel engagé, commune en Europe dans les décennies qui ont suivi la deuxième guerre mondiale. Là l’intellectuel se considérait comme différent du peuple, il allait vers le peuple; ici les intellectuels sont le peuple; mutation anthropologique qui est advenue dans le monde entier désormais depuis bien longtemps et qui est probablement irréversible. »
Carlo Bordini
Rubriques : Poesía, Poésie |
Autres mots-clés: Carlo Bordini, Cartel de Medellín, Colombie, Edoardo Sanguineti, Enzensberger, Fernando Rendón, festival de poésie de Medellín, Gabriel Jaime Franco, Gloria Chvatal, Jacob von Uexkull, Juan Manuel Roca, Poésie sudaméricaine, Prix nobel alternatif de la paix, Prometeo, Right Livehood Award, Yves Bonnefoy
« Liverpool non esiste.
Questo sa la donna che si siede dietro i vetri dell’aeroporto a veder passare il fiume Mersey,
un fiume che assomiglia alla misericordia ma lungo il quale non risaliranno i salmoni: non arriveranno al torrente, non attraverseranno il tunnel dell’orso, non deporranno uova sulla cieca obbedienza delle bussole. »
Guadalupe Grande
« C’est ce qu’elle regarde aujourd’hui dans le fleuve Mersey. À la fin, tout ce qui n’existe pas forme une carte de l’autre rive.
C’est pourquoi aujourd’hui Liverpool n’existe pas, de l’autre côté de l’eau. De l’autre côté de la vitre. »
Guadalupe Grande
« J’ai fui, c’est vrai. Et puis après…
Fuir est un naufrage,
une mer sur laquelle tu cherches ton visage, inutilement,
au point de te changer en naufragé de sel,
cristal sur lequel brille la nostalgie. »
Guadalupe Grande
« Così ascolti le cose della tua vita come il miagolio di un gatto in fondo al giardino »
Guadalupe Grande
« Tu écoutes le chat Puis tu as vu un homme torse nu et sans bras au bord de la rue tu as frôlé la jambe perdue dans le pantalon replié sur la cuisse et tu as vu que la mort est un bouquet de roses en plastique attaché à un réverbère
et tu t’es demandée quel mot n’est pas une onomatopée indéchiffrable pour suivre l’obscurité »
Guadalupe Grande
Rubriques : Ménagerie, Poesía, Poésie |
Autres mots-clés: Alidades, Dorothée Suarez, Gatas pariendo, Juliette Gheerbrant, Métier de chrysalide, Oficio de crisálida, Poesía española, Poesia spagnola, Poésie contemporaine, Poésie espagnole