« Les gaz ! Le problème n’était pas de savoir s’il fallait les utiliser ou pas – là-dessus tout le monde était d’accord – le problème était la Société des Nations qui en avait interdit l’utilisation depuis 1925. Et Mussolini est donc contraint de 1) bombarder les hôpitaux de campagne, les postes de la Croix Rouge américaine, égyptienne, suédoise, anglaise. Ce sont eux qui espionnent pour Genève ! Les Anglais n’en croient pas leurs yeux, ils pensent que c’est une erreur, ils exposent un beau grand drapeau carré de 14 mètres sur 14 avec la croix rouge. Quand la croix est touchée en plein centre, alors là ils y croient ; 2) Envoyer de temps en temps des télégrammes comme celui du 5 Janvier 1937 : « Suspendre l’utilisation des gaz jusqu’à la prochaine réunion de Genève… » Et le farouche Badoglio qui n’en à rien à foutre, répond quatre jours plus tard : « Utilisation de l’ypérite très efficace. Cris de terreur parmi la population. » Cris de terreur…Tu m’étonnes ! »
Renato Sarti