« Morillon quitte Cerska et va à Sarajevo. Là il déclare :
Je n’ai pas senti l’odeur de la mort.
Pourtant je vous dis qu’ils en ont taillé en pièces des centaines, qu’il y a des centaines de corps là-bas. Peut-être qu’ils ne puaient pas.
Et moi je vous dis que je n’ai pas senti l’odeur de la mort.
Morillon essaie de corriger le tir.
En fait, je voulais dire qu’à Cerska il n’y avait pas eu de massacres gratuits.
Ah, pas de massacres gratuits. »
Roberta Biagiarelli et Simona Gonella