« Que suis-je de plus que ton chiffre
Un signe entre autres de ta vie
Le verre bu qui demeure ivre
À son bord des lèvres qu’il vit »
Aragon
Positions
Afrique(s)
Poésie
Désordre
Dormira jamais
" Tout est près. Les pires conditions matérielles sont excellentes. Les bois sont blancs ou noirs. On ne dormira jamais." André Breton, Manifeste du surréalisme, 1924.
Poésie française
La soif et la source, par Louis Aragon.
La paysan de Paris chante (extrait), par Aragon.
« Toute aube est pour quelqu’un la peine capitale »
Aragon
Complainte d’un autre dimanche, par Jules Laforgue.
« Ce fut un bien au vent d’octobre paysage… »
Jules Laforgue
Marie, par Guillaume Apollinaire.
« Le fleuve est pareil à ma peine
Il s’écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine »
Guillaume Apollinaire
Grand comme un besoin de changer d’air, par Léon-Gontran Damas.
« Grand comme un besoin de changer d’air
pour le plaisir d’en finir avec un dilemme
au surcroît double »
Léon-Gontran Damas
Au cœur du monde (fragment retrouvé), par Blaise Cendrars.
Je suis l’homme qui n’a plus de passé. —Seul mon moignon me fait mal. —
Blaise Cendrars
Bohémiens en voyage, par Charles Baudelaire.
« La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s’est mise en route, emportant ses petits »
Charles Baudelaire
L’Adieu à la patrie, par Luc Durtain.
« Il part comme le cri part de la poitrine. »
Luc Durtain
Requiem pour les morts de l’Europe (fragments), par Yvan Goll.
« La bataille aux cent têtes, la bataille aux mille noms, la bataille qui dure des jours, des mois, des années, toujours la même bataille tournait, l’haleine fiévreuse, dans le cirque européen. »
Yvan Goll
L’illumination, par Luc Durtain.
« Il trouve tout à coup bien simples
Les cinq années qu’il vient de vivre,
Et comprend soudain parfaitement
Ce qu’il faut être fou pour comprendre. »
Luc Durtain