« La composante rurale et le rôle joué par les sociétés montagnardes, reconnu, voire grandi par les autorités, ont alimenté deux versions officielles et difficilement conciliables de l’insurrection basse-alpine: la jacquerie et le complot. Par sa forte composante agricole, elle ne pouvait entrer du reste dans la légende marxiste. Or, si le manque de communications a permis l’illusion d’une insurrection générale, il semble qu’un certain nombre de facteurs ont fait naître -cas unique en France- un processus révolutionnaire immédiat et organisé. »
Olivier Favier