« Tant que la loi est écrite sur le papier, les mafieux s’en fichent, ils espèrent que la loi ne s’applique pas, qu’année après année les gens se résignent et que tout reste en place. Mais s’ils nous voient unis, décidés à la prendre pour de bon cette terre qui nous revient, alors ils commencent à comprendre que la tyrannie n’est pas un droit et que si quelqu’un a le pouvoir entre ses mains il ne peut pas fabriquer les lois à sa convenance. »
Massimo Barilla et Salvatore Arena
Rubriques : Théâtre-récit |
Autres mots-clés: 1955, Carlo Levi, Crimes mafieux, Federica Martucci, Loi agraire, Luttes syndicales, Mafia, Mana Chuma Teatro, Massimo Barilla, Paolo et Vittorio Taviani, Partage des terres, Salvatore Arena, Salvatore Carnevale, Sciara, Sicile, Théâtre de narration, Théâtre-récit, Turiddu Carnevale, Valentino Orsini
« Juillet 60 ne devint un point de référence pour aucune force politique. On n’en parla plus, ni pour l’exalter ni pour l’exécrer. Je crois que cela vient du fait que ce fut un mouvement qui glissa des mains de tout le monde, et qui aurait pu devenir un exemple dangereux. On s’en servit puis on le mit à l’écart: mais il vaudrait la peine aujourd’hui d’en rappeler l’existence. »
Carlo Bordini