« C’est en particulier le leader de l’opposition ultra-conservatrice Jarosław Kaczyński qui a utilisé le drame de Kiev pour s’opposer au premier ministre libéral Donald Tusk, jugé «trop attentiste». Quant à lui, Kaczyński, il n’a pas perdu de temps pour se ranger dès décembre aux côtés des leaders de l’opposition à Ianoukovytch tant sur la place de l’Indépendance de Kiev que dans différents centres de l’Ukraine occidentale, à majorité catholique. Pour la population de cette dernière, l’Église polonaise s’est elle aussi mobilisée. Tout cet activisme ne doit rien au hasard. »
Guido Caldiron