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Italie-Brésil 3 à 2 (Extrait 3: Paolo Rossi), par Davide Enia.

« Durant la partie, Paolorrossi, c’est un peu comme s’il n’était pas là.
Comme s’il n’existait pas plutôt.
Voilà. Comme s’il n’existait pas.
Mais comment quelqu’un qui n’existe pas peut-il marquer un but ?

Mais Paolorrossi n’était pas un joueur de football.

Paolorrossi était un roman. »

Davide Enia

Italie-Brésil 3 à 2 (extrait 2: La « start » de Kiev), par Davide Enia.

« Quiconque était dans le stade raconte pourtant que même en cet instant l’instinct du gardien de but fut plus fort que tout chez Nikolai Trusevich, et cet unique projectile qui le tua, Nikolai Trusevich le para avec le cœur. »

Davide Enia

Italie-Brésil, 3 à 2 (Extrait 1: Garrincha, l’ange bossu), par Davide Enia.

« En brésilien, garrincha c’est le nom d’un petit moineau : si fragile et si faible qu’il suffit d’un coup de vent pour le prendre et l’emporter… mais ce gamin-là, boiteux… maigre… le garrincha : c’est une demi-portion, et il veut faire du football, il s’entraîne : tout seul, contre un mur avec une balle de chiffons…  »

Davide Enia