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La Chapelle: dans la nuit des réfugiés, par Olivier Favier.

 
« Sous le pont du métro aérien, entre les stations Barbès et la Chapelle, les nuits ne sont pas seulement bruyantes et inconfortables. Chaque matin, à l’heure où Paris s’éveille, une demi-heure avant le premier métro, la police évacue les jeunes gens qui y dorment, lampe-torche au poing. C’est pour l’instant la seule intervention des pouvoirs publics en direction de la centaine de migrants, Soudanais et Érythréens pour l’essentiel, qui y ont trouvé refuge. En allant jusqu’à la station suivante, à Stalingrad, ils sont peut-être trois cents. »

Olivier Favier

Nous ne savons que trop bien, par Olivier Favier.

 
« Nous ne savons que trop bien que, lorsqu’une manifestation n’est ni interdite ni déviée au dernier moment, qu’elle ne fait pas le choix d’un itinéraire à risques, elle ne génère normalement aucun débordement. »

Olivier Favier