« Je suis venu d’abord pour me sauver. »
Bambo
« Je suis venu d’abord pour me sauver. »
Bambo
« Entre l’ouverture de nouvelles routes, la fermeture des vieilles et les engagements pris par le gouvernement sur les identifications, tout semble indiquer que le débarquement d’aujourd’hui à Augusta n’est que le prélude d’un problème qui dans les prochains mois semble destiné à devenir explosif. »
Stefano Liberti
« À tous ceux qui m’ont offert une chaise, à manger et à boire dans les camps de Calais et d’ailleurs, pour toutes les histoires, les poignées de main, les sourires, les accolades, pour toute cette chaleur humaine qui est la richesse de ce monde. »
Olivier Favier
« Quand je l’ai rencontré, il se tenait timide, très droit, très grand et un peu maigre, auprès d’une dame venue de Paris. »
Olivier Favier
« Nous sommes dans l’un des bars africains de Rosarno -il y en a en tout une dizaine- où l’on vend de la nourriture achetée en gros à Naples, des cosmétiques rangés dans une petite armoire vitrée, où l’on boit surtout des canettes de Peroni ou de soda en regardant la télé. »
Olivier Favier
« Mamadou est un garçon posé, presque timide, dont le visage souvent impassible s’éclaire parfois d’un large et enfantin sourire, comme pour rappeler qu’il n’a pas encore dix-sept ans. »
Olivier Favier
« Le calcul est facile à faire: à six mille dollars par personne pour 970 passagers, un navire comme le BlueSkyM a rapporté autour de six millions de dollars. Même en ôtant le coût d’acquisition du cargo, les commissions payées aux intermédiaires et le revenu de l’équipage, les profits rassemblés donnent le vertige. »
Stefano Liberti
« Le presbytère, situé au 6, rue Saint-Luc, accueille depuis quatre ans une huitaine de réfugiés. La durée de séjour varie entre 1 et 4 mois. Tous ont une demande d’asile en cours, validée par la préfecture, mais pas encore de logement. »
Olivier Favier
« Le Processus de Khartoum est un choix qui peut favoriser dans les faits, en plus des affaires des entreprises de la guerre, en plus du racisme politique et institutionnel, le business des voyages de l’espoir, qui souvent se transforment en voyages de mort. »
Filippo Miraglia
« Sous le pont du métro aérien, entre les stations Barbès et la Chapelle, les nuits ne sont pas seulement bruyantes et inconfortables. Chaque matin, à l’heure où Paris s’éveille, une demi-heure avant le premier métro, la police évacue les jeunes gens qui y dorment, lampe-torche au poing. C’est pour l’instant la seule intervention des pouvoirs publics en direction de la centaine de migrants, Soudanais et Érythréens pour l’essentiel, qui y ont trouvé refuge. En allant jusqu’à la station suivante, à Stalingrad, ils sont peut-être trois cents. »
Olivier Favier