Mourir ne suffit pas (1), par Olivier Favier.

 

What are the roots that clutch, what branches grow
Out of this stony rubbish? Son of man,
You cannot say, or guess, for you know only
A heap of broken images, where the sun beats,
And the dead tree gives no shelter, the cricket no relief,
And the dry stone no sound of water. Only
There is shadow under this red rock,
(Come in under the shadow of this red rock),
And I will show you something different from either
Your shadow at morning striding behind you
Or your shadow at evening rising to meet you;
I will show you fear in a handful of dust.

T.S. Eliot, The waste land.

 

Quelles racines s’agrippent , quelles branches croissent
Parmi ces rocailleux débris ? O fils de l’homme ,
Tu ne peux le dire ni le deviner , ne connaissant
Qu’un amas d’images brisées sur lesquelles frappe le soleil:
L’arbre mort n’offre aucun abri , la sauterelle aucun répit,
La roche sèche aucun bruit d’eau . Point d’ombre
Si ce n’est là, dessous ce rocher rouge
(Viens t’abriter à l’ombre de ce rocher rouge)
Et je te montrerai quelque chose qui n’est
Ni ton ombre au matin marchant derrière toi ,
Ni ton ombre le soir surgie à ta rencontre ;
Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière.

T.S. Eliot, La terre vaine (extrait), traduction de Pierre Leyris.

Highgate Cemetery, Londres, juin 2012. Photo: Olivier Favier. Tous droits réservés.

Highgate Cemetery, Londres, juin 2012. Photo: Olivier Favier. Tous droits réservés.

Highgate Cemetery, Londres, juin 2012. Photo: Olivier Favier. Tous droits réservés.

Highgate Cemetery, Londres, juin 2012. Photo: Olivier Favier. Tous droits réservés.

Highgate Cemetery, Londres, juin 2012. Photo: Olivier Favier. Tous droits réservés.

Highgate Cemetery, Londres, juin 2012. Photo: Olivier Favier. Tous droits réservés.

Highgate Cemetery, Londres, juin 2012. Photo: Olivier Favier. Tous droits réservés.

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