« Ce qui a manqué cruellement dans la presse française, alternative ou non, c’est bien une analyse fouillée du rôle joué par les États-Unis et l’Union européenne dans un pays qui, rappelons-le, est une pièce maîtresse dans l’échiquier géostratégique et économique de la Russie. Que cette dernière ne soit plus la grande puissance « communiste » d’avant 1989 n’a pas pour autant mis fin aux scénarios hérités de la Guerre froide: ceux-ci ont simplement perdu leurs prétextes idéologiques tranchés qui donnaient jusque-là une caution idéologique aux rivalités internationales. »
Olivier Favier