« Les yeux d’Adèle Haenel -leur vert immense- fixent une mer obstinément bleue. On se demande qui des deux finira par l’emporter. »
Olivier Favier
« Les yeux d’Adèle Haenel -leur vert immense- fixent une mer obstinément bleue. On se demande qui des deux finira par l’emporter. »
Olivier Favier
« Dans le regard occidental, ce que l’historien britannique Eric Hobsbawn a appelé le « siècle court » s’ouvre dans la violence pour s’achever sur la mort symbolique des idéologies. »
Olivier Favier
« C’est au milieu des années 1970, à l’époque où il conseillait le général Augusto Pinochet, dictateur chilien, que Friedman eut pour la première fois l’occasion d’exploiter un choc ou une crise de grande envergure. Au lendemain du violent coup d’État orchestré par Pinochet, les Chiliens étaient sans contredit en état de choc. De plus, le pays était aux prises avec les traumatismes causés par une hyperinflation galopante. Friedman conseilla à Pinochet de procéder aussitôt à une transformation en profondeur de l’économie – réductions d’impôts, libéralisation des échanges commerciaux, privatisation des services, diminution des dépenses sociales et déréglementation. Bientôt, les Chiliens virent même leurs écoles publiques remplacées par des écoles privées auxquelles donnaient accès des bons d’études. C’était la métamorphose capitaliste la plus extrême jamais tentée. »
Naomi Klein
« Les politiques de migration sont parmi les plus difficiles à mettre en œuvre. Une politique publique c’est toujours une solution collective qui se heurte à un destin individuel. Et que voulez-vous, quand vous jouez votre peau, ou quand vous jouez vingt ou trente ans d’espérance de vie de plus en passant une frontière, la solution collective qui est mise en avant risque fort d’être très remise en cause. Mais je pense que nous avons besoin d’être gouvernés et d’avoir des politiques justes et équitables.
Nous en sommes bien loin aujourd’hui. »
Pierre Henry