Mot-clé : Communisme

Je n’ai pas encore commencé à vivre (extrait), par Tatiana Frolova et le théâtre KnAM.

 
« Pour évaluer l’ampleur des tragédies du passé russe, nous comptons généralement les morts.
Pourtant, ce ne sont pas les morts qu’il faut compter, mais les survivants. »

Vladimir Yakovlev

Angola, par Guido Mazzoni.

 
« Je croise Rino Genovese Boulevard du Montparnasse, nous nous connaissons mal, nous passons les premières minutes à calibrer les distances, nous traversons les paysages mentaux que les personnes traversent pour aborder les personnes. D’ici quelques mois il aura soixante ans ; je pense à ce que c’est d’avoir soixante ans, voir sa propre vie devenir indéchiffrable pour celui qui existe maintenant, régresser dans le passé. La dalle au-dessus de nous se meut sans nuages, les passants derrière les tables du bistrot marchent sans but. Nous sommes en août, c’est dimanche. Je régresse moi aussi. »

Guido Mazzoni

Les feuillets d’Ikonnikov, par Vassili Grossman.

 
« L’amour aveugle et muet est le sens de l’homme.
L’histoire des hommes n’est pas le combat du bien cherchant à vaincre le mal. L’histoire de l’homme c’est le combat du mal cherchant à écraser la minuscule graine d’humanité. Mais si maintenant l’humain n’a pas été tué en l’homme, alors jamais le mal ne vaincra. »

Vassili Grossman

Guido Picelli: rebelle et dérangeant, entretien avec Giancarlo Bocchi, par Olivier Favier.

 
« La Bataille de Parme est la première grande victoire en Europe des antifascistes. La seconde sera encore l’œuvre de Picelli, le 1er janvier 1937 en Espagne, à Mirabueno, première victoire républicaine sur le Front de Madrid. »

Giancarlo Bocchi

Certains étaient communistes…, par Giorgio Gaber.

« Et maintenant? Maintenant aussi on se sent comme deux personnes: d’un côté l’homme intégré qui traverse avec respect la misère de sa survie quotidienne et de l’autre la mouette, qui n’a même plus l’intention de voler, parce que le rêve s’est rabougri désormais, deux misères dans un seul corps. »
Deux misères dans un seul corps. »

Giorgio Gaber