« Dans les années cinquante, sur l’autre rive, il y avait un autre café. Il accueillait une jeunesse qui, sans le savoir vraiment, inventa une autre façon de vivre, qui écrivait des phrases définitives sur ses pantalons, éclaircissait ses cheveux à l’eau de javel, ratatinait le chapeau-clac d’un ancien dadaïste changé en bourgeois stalinien, s’endormait sur les tables quand elle avait trop bu, et pour sa part la plus brillante, passa du lettrisme au situationnisme. »
Olivier Favier