Le 22 mars 2012, le capitaine Amadou Haya Sanogo renverse le président malien Amadou Toumani Touré à la suite d’un coup d’État. À un mois de l’élection présidentielle, il annonce la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution.
Début avril 2012, la rébellion Touareg, constituée du Mouvement national pour la libération de l’Azawad et du mouvement salafiste Ançar dine, prend le contrôle des trois régions du nord Mali. Le MNLA réclame l’indépendance de l’Azawad. Ançar dine souhaite imposer la charia. Les deux mouvements revendiquent le contrôle des principales villes.
Le 6 avril, le MNLA proclame l’indépendance de l’Azawad. Le 8, Amadou Toumani Touré démissionne officiellement de ses fonctions.
Le 26 mai, le MNLA annonce sa fusion avec le groupe islamiste Ansar Dine. Des dissensions se font aussitôt jour.
Fin juin, les rebelles touaregs du MNLA quittent Tombouctou. Le nord est sous contrôle des différents groupes islamistes, Ançar Dine, Mujao et Aqmi.
Début juillet, sept des mausolées de Tombouctou sont détruits par des combattants d’Ançar Dine.
Le 8, le Groupe de contact sur le Mali (les présidents de six pays d’Afrique de l’Ouest) se réunit à Ouagadougou et demande la formation d’un gouvernement d’union nationale mis en place le 27.
Le 12 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution en vue d’une intervention militaire des pays d’Afrique de l’Ouest pour la reconquête du nord Mali. Gouvernement malien et rebelles touaregs, évincés dans le nord par les islamistes, sont invités à négocier.
Le 9 novembre, la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest) annonce la mise en place d’une force militaire malienne au sol avec soutien logistique, services de renseignement et appui aérien de forces internationales.
Durant l’été 2010, Aline Jobert a voyagé au Mali. Fin octobre 2012, elle est allée à Montreuil, « la seconde ville malienne au monde après Bamako », à l’écoute d’une communauté inquiète.
Oublier Venise: quand la guerre menace Mopti, perle du tourisme malien.
La ville de Motpi est la « Venise Malienne ». Dans les journaux et sur les radios, ce surnom la poursuit, même si en mars la région est devenue zone frontière entre le sud et le nord occupé par des groupes armés. Le soir, le soleil se couche sur les deux fleuves de la cité portuaire, autrefois parcourus par les bateaux de pêche et les pirogues pour touristes. À l’été 2010, la plupart des embarcations demeurent à quai et seuls quelques chanceux trouvent des passagers pour traverser le fleuve. La ville est déjà désertée par les voyageurs étrangers, qui représentaient un quart de l’économie régionale1. L’ambassade de France à Bamako a prévenu fin juillet les touristes des dangers encourus au-delà de Ségou, à 240 kilomètres au nord de la capitale. À Mopti, la population attend les conséquences économiques de cette désertion avec inquiétude et résignation : beaucoup de guides se sont faits à l’idée de ne plus attendre de clients à Mopti et prennent l’initiative coûteuse de retourner régulièrement à Bamako pour convaincre les voyageurs dès leur arrivée au Mali. Le discours alarmiste des médias étrangers est tourné en dérision. On accuse l’ancienne puissance coloniale de vouloir sanctionner l’état Malien. Certes les habitants de la région de Mopti déconseillent aux étrangers de se promener seuls dans le désert mais la ville de Tombouctou est toujours considérée comme sûre.
Ces derniers mois pourtant, sont parvenus les premiers et terribles échos de l’occupation que subissent les populations au nord du pays. L’impératif de nouveauté des médias a fait disparaître un tableau aussitôt oublié : l’image de Mopti vénitienne qui pourrait devenir celle de Mopti assiégée. De fait, depuis avril, très peu d’articles mentionnent le nom d’une ville charnière et incontournable – dans tous les sens du terme – en cas d’intervention militaire. Carrefour routier et fluvial, Mopti est le lieu d’échange traditionnel entre les différentes régions du nord et la capitale. Mais Mopti est aussi à une journée de Ouagadougou, au Burkina-Faso, et à moins de 700 kilomètres de la capitale du Niger, Niamey. Si les autorités assurent ces derniers jours que la ville est calme2, la limite géographique que représente Mopti est le symbole des enjeux nationaux et régionaux. Le 12 octobre une résolution a été votée par l’ONU autorisant le déploiement d’une force internationale de 3000 hommes dans le Nord du pays. Elle donne jusqu’au 26 novembre aux membres de la Communauté Économique des États d’Afrique de L’Ouest (CEDEAO) pour présenter un plan d’intervention. Depuis la mi-octobre les réunions s’enchaînent à Bamako tandis que s’installent dans la capitale les délégations de l’ONU, de la CEDEAO, de l’Union Européenne et de l’Union Africaine.
Début octobre, le journal malien « La Mutation » estime de 4 à 6 mois le temps nécessaire à la mise en place d’une intervention militaire. Les sources les plus pessimistes mettent en doute ce calcul : le processus diplomatique prendra encore plusieurs mois et avec l’arrivée des grosses chaleurs en mars aucun déploiement ne sera possible au nord. Entre ces deux prévisions et les promesses des autorités qui évoquent « la situation d’urgence » et qui souhaitent intervenir « le plus vite possible », personne ne sait ce qui attend le Mali.
Chez les Maliens de Montreuil, divergences et inquiétude…
Dans le café rue Bara à Montreuil, à côté du foyer de travailleurs maliens, les avis sont partagés. À première vue, cette division est la même qu’à Bamako depuis le coup d’état du capitaine Sanogo en mars, entre pro et anti-putschistes. C’est un modèle connu (qu’on songe à Madagascar ou à la Côte d’Ivoire) à la suite d’un coup d’état ou de fraudes électorales – quand un pouvoir illégitime s’appuie sur les forces armées. Il n’en faut pas moins analyser le coup d’État comme un résultat. Abus de pouvoir, partialité, fraude, influences extérieures : c’est ainsi qu’on peut comprendre les difficultés de la communauté internationale et de sa myriade d’experts pour rassembler les données d’une situation a priori inextricable. Au Mali, les anti-putschistes critiquent le coup d’état survenu peu avant les élections présidentielles, et s’indignent du statut « d’ancien président » avec lequel Sanogo se sort des négociations.
Au café, les opposants au putsch sont très minoritaires. Ils font l’objet de sermons et de moqueries, car ne pas soutenir le putsch c’est être partisan de l’ancien président Amadou Toumani Touré (dit ATT), prôner le laisser-faire et la négociation, justifier la dilapidation de l’argent de l’État, être insensible aux massacres et aux défaites essuyées par l’armée malienne au Nord. Autour du putsch se sont fixés tous les points de tension qui nourrissent les débats au Mali depuis le début des années 2000 (ATT a été élu en 2002 et en 2007). De fait, si le putsch est à l’origine de toutes les discussions, c’est qu’en renversant ATT, les « Bérets verts » ont canalisé des revendications, qui sont autant de jalons sur les ratés d’une politique.
Bérets rouges et jeunesse dorée.
La télé malienne branchée dans un coin du café crachote quelques informations rapidement mêlées et confondues aux rumeurs. La dizaine d’hommes présents, en colère, nous exposent leur vision de la situation. Qu’ils soutiennent Sanogo ou non, tous s’entendent sur la défense de l’intégrité territoriale du Mali. La question de l’intervention ne se pose pas, ni celle de la nationalité des troupes et leur présence ou non dans la capitale malienne (question pour l’instant irrésolue, le gouvernement de transition ne souhaitant pas que des troupes étrangères s’installent à Bamako). Ces points qui restent encore aujourd’hui à l’examen dans les plus hautes instances ne sont pas sujets à discussion pour ces Maliens de France. Car derrière l’attente unanime de l’intervention il y a une forte critique de l’armée malienne et de son organisation.
« Une armée est composée de trois corps : terre, mer, air. Au Mali nous n’avons pas de marine donc ce qui la remplace ce sont les Bérets rouges ». Commando d’élite, garde présidentielle, les Bérets rouges font partie de l’histoire du pays. Seydou3 se souvient que lorsqu’il était enfant ces troupes étaient craintes et respectées : « Si on les voyait passer notre sang se glaçait. » Il explique que les Bérets rouges sont aujourd’hui une élite grassement payée et uniquement dévouée à protéger le président. Appartenir à ce corps, c’est s’assurer une vie de privilèges – « Ils sont mieux payés que leur père et ils circulent en 4×4. » – alors que les conditions de vie de la plupart des Maliens sont loin de connaître les mêmes améliorations. La transformation manifeste de ces troupes d’élite est un des symboles de la corruption qui empoisonne tous les lieux de décision, des auto-écoles aux ministères. Dans le café une autre ambiance s’installe et les plaisanteries à propos de la garde présidentielle s’enchaînent : « Ils ne savent pas tirer, c’est la faute d’ATT ! », « Ils mangent tellement qu’ils seraient incapables de courir au front! », « C’est une bande de fils à papa. »
Pour Moussa, les Bérets rouges des dernières années sont une « génération née sous le climatiseur ». Après le coup d’état lancé par Sanogo, capitaine chez les Bérets verts -l’armée régulière- les membres de la garde présidentielle ont tenté un contre-putsch qui a échoué. Par la suite les Bérets rouges ont été victimes d’une répression terrible et les enlèvements des uns par les autres sont monnaie courante depuis la tentative de contre coup d’état4.
Les Verts, les Rouges, et les autres.
Mohamed fait la comparaison entre ATT et Moussa Traoré, lui aussi président (de 1968 à 1991), lui aussi militaire, lui aussi renversé par un coup d’État, lui aussi remplacé par une instance transitionnelle dirigée à l’époque par… ATT. Mohamed ne veut pas forcer la comparaison: « Ce que je veux dire, c’est que Traoré était un vrai militaire, ce n’était pas une dynastie ». On peut en discuter, mais la critique révèle le ressentiment face à l’impunité et la corruption de l’État. Ces maux courants en politique pèsent plus lourd lorsqu’ils touchent l’armée. La puissance militaire, c’est la sécurité de la population et l’image que le pays donne au reste du monde. Les promotions sans réel motif qui sont au principe de toute oligarchie, la collusion entre affaires privées, famille et pouvoir, la circulation éhontée de l’argent (l’assise d’un pouvoir corrompu et ploutocrate) et plus précisément le manque de formation des militaires de base, leur manque d’équipement, avec pour conséquence de cuisantes défaites au nord, voilà autant de constats douloureux et de sources d’inquiétudes.
À partir de l’affrontement entre les rouges et les verts une certaine histoire du Mali peut-être racontée. Mais si la critique de l’État met presque tout le monde d’accord rue Bara, les conclusions à tirer sur la situation actuelle du pays ne sont pas les mêmes. Ceux qui parleront le plus fort ce jour là, bien qu’ils aient fait face à des critiques virulentes, sont ceux qui ne veulent pas réduire le désastre du nord Mali à un problème malien.
Face à eux se dresse notamment Ousmane qui explique la situation entièrement par des facteurs locaux, et notamment : le laisser-aller de ATT face au nord, le choix d’une « négociation molle », le fait d’avoir poussé l’« inconscience » jusqu’à démilitariser certaines zones. L’ancien président, qui est originaire de Mopti, aurait été d’une indulgence désastreuse envers un nord rebelle et fainéant en lui donnant des subventions démesurées qui aurait été réutilisées exclusivement dans l’achat d’armement. Un autre élément fait encore polémique : l’intégration régulière ces dernières années de populations du nord non formées et non diplômées dans l’appareil étatique et administratif au nom d’une mixité sociale et ethnique et en faveur de la réconciliation. Ousmane refuse de prendre en compte le contexte régional comme un facteur déterminant : le problème, c’est la gestion du Mali. Son discours est aussi accusateur qu’empreint de culpabilité.
Mohamed et Marcus évoquent au contraire des responsabilités partagées. « Le conflit au nord, si ce n’est pas déjà le cas, ça va être le problème du Niger, du Sénégal, de la Mauritanie, de l’Algérie et du Burkina ! » « La France et les États-Unis sont concernés parce que la guerre au nord a commencé à cause d’eux, à cause de la guerre en Libye ! » renchérit Marcus. Pour eux la crise du nord Mali est avant tout le résultat d’une conjoncture régionale et internationale. Ils le démontrent d’abord en énumérant les nationalités des combattants au nord : « Algériens, Libyens, Soudanais, Sénégalais, Mauritaniens mais aussi Pakistanais, Afghans et Somaliens ! ». Il faut donc faire la différence, capitale pour certains, entre ces hommes venus d’ailleurs et les groupes qui agitaient le Mali avant la chute de Kadhafi. Les revendications séparatistes du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) ou celles des membres d’Ansar Dine ont été détournées, redirigées et utilisées. Ces deux groupes cherchent aujourd’hui à négocier avec le Mali par l’intermédiaire du médiateur Burkinabé afin d’aider à la libération du nord et ainsi se détacher d’AQMI avant l’intervention militaire.
L’arsenal de Kadhafi pour héritage.
Les Maliens présents rue Bara ce jour-là ne s’entendent pas tous sur la bonne foi de ces groupes armés (beaucoup refusent l’idée de négociations et critiquent le double jeu des Burkinabés). Mais tous souhaitent souligner l’aspect international de l’occupation qu’est en train de subir le nord. La guerre en Libye a provoqué le déplacement d’anciens loyalistes et mercenaires qui sont venus grossir les rangs d’AQMI avec en prime quantité d’armes, de qualité inespérée (plusieurs sources, dont un article récent5, évoquent un « arsenal hi-tech » notamment des missiles « manquants au stock libyen »). L’ironie du sort, c’est que certains de ces combattants sont d’anciens membres du MNLA, partis en Libye dans les années 90 pour rejoindre l’armée de Kadafhi.
L’ironie, faut-il dire, c’est tout ce qu’il reste aux Maliens : « De toute manière Kadhafi était ici chez lui ». Le guide a construit des hôtels et plusieurs résidences au Mali, où il venait régulièrement passer ses vacances… Il a également fait bâtir des mosquées. L’une d’entre elles est demeurée célèbre pour son emplacement : à quelques centaines de mètres de l’ambassade américaine à Bamako. On raconte que l’endroit avait été soigneusement choisi pour que, depuis leurs bureaux, les employés américains bénéficient de l’appel à la prière.
Les quelques hommes encore accoudés au bar semblent à présent égrener le nom de chaque pays voisin comme autant de feuilles jaunies susceptibles de s’envoler au premier souffle de vent. Le MUJAO (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) est implanté au Burkina Faso et certains craignent le soutien mutuel des unités maliennes et burkinabées. La peur du développement d’un front organisé par le MUJAO au Burkina est partagée notamment par Dramane Diakité, troisième vice-président de la Chambre de commerce de Mopti comme le rapporte le journal « le Pays »6. La peur, la circulation des rumeurs favorisée par l’absence de moyen de communication ainsi que certains évènements rapportés dans des journaux locaux (Le journal « La Nouvelle Patrie » relate le 11 septembre les mésaventures d’un Burkinabé pris pour un mercenaire et arrêté à Kouri, à la frontière entre Burkina et Mali) forment un contexte de tension où réel et possible se confondent.
Ces derniers jours, après l’agression du président Mauritanien par sa propre armée et du fait de son absence pour convalescence d’autres inquiétudes se font entendre, cette fois-ci quant à l’ouest du pays : ce bouleversement à la tête de la Mauritanie remet en cause son engagement auprès du Mali et fait croire aux plus pessimistes une extension du front du nord Mali à la Mauritanie7.
L’Algérie jugée.
Personne n’a encore évoqué l’Algérie. Ousmane, Seydou, Marcus et Mohamed ne veulent pas en parler, « ça n’en vaut pas la peine ». Puis Mohamed s’emporte, et les trois autres approuvent son avis et sa colère. Dans une longue tirade, il accuse les Algériens d’avoir « refilé leur problème » au nord Mali avant de refermer les frontières. Puis il met en garde les autorités algériennes: le jour de l’intervention les ressortissants algériens retourneront dans leur pays d’origine avec leurs compagnons d’arme. La discussion dévie et les reproches se font plus généraux : « Pourquoi tant de Maliens continuent à apprendre l’arabe ? Ça sert à quoi ? Le Mali était là avant l’Algérie, l’Islam vient d’ici c’est nous qui l’avons apporté et on devrait continuer à apprendre comme ça ! » crie Mohamed en faisant mine de se balancer d’avant en arrière, les mains ouvertes en forme de livre. Les autres le regardent sans broncher : il semble entendu qu’il ne faut pas le contredire sur le sujet. Passons.
« Il vaudrait mieux agir vite. Les populations occupées et les occupants se connaissent maintenant, ils vivent ensemble. Les jeunes se voient proposer de l’argent. On ne sait pas ce qu’il va se passer si l’intervention est repoussée » soupire Ousmane. Pour Marcus la situation va évoluer car c’est dans l’intérêt de la France : « Le Mali, le Niger, c’est à côté. Si personne ne les arrête la « sécurité» au Niger ne sera pour le coup plus du tout assurée… Et dans ce cas ? Eh bien la France peut se faire du soucis pour son uranium ». Comme s’il faisait un vœu Marcus ajoute : « Les américains aussi s’intéressent au Mali. Ils ne veulent pas que ce soit l’Afghanistan… Même Mitt Romney en a parlé ! ». L’évocation de celui qui deux semaines plus tard va perdre les élections détend l’atmosphère du café et quelques rires éclatent.
Une chose ne sera pas dite ce jour-là, bien qu’elle soit présente à tous les esprits. Il y a deux raisons d’avoir peur dans cette situation. La première a été reprise par tous les acteurs de la communauté internationale : ne pas intervenir c’est aggraver la situation et laisser le Mali aux mains de ses occupants. Personne n’ignore à présent la férocité de la loi qu’ils imposent. Après deux heures de discussion nous avons fait le tour du monde accoudés au comptoir du café de la rue Bara. Nous sommes allés plus loin que l’Afrique de l’ouest. Jusqu’en Libye par exemple. Et de temps en temps apparaissaient des paysages afghans et irakiens qu’aucun de nous n’a jamais vus. La deuxième raison, elle, est demeurée sous silence: c’est que des guerres comme celles-là ne finissent jamais.
Contact: alinejobert [a] gmail.com
Pour aller plus loin :
- Reportage d’Arte sur la ville de Mopti (avril 2012).
- Dans un rapport, l’UNICEF fait état des conditions de vie dans un camp de déplacés à Sévaré, ville voisine de Mopti. Une action de sensibilisation aux dangers des mines et explosifs de guerre a été mise en place. En juin 19 enfants avaient déjà été blessés et 4 ont perdu la vie.
- Mali, le bruit de bottes qui commence, par Mireille Fanon-Mendes-France (5 novembre 2012).
- Selon Macki Cissé, président de la région de Mopti dans une interview donnée à TV5 Monde publiée le 24/10/12. [↩]
- « Dieu merci, (la situation) s’est améliorée. Il est vrai qu’au départ c’était très difficile. Mais on a obtenu l’aide de l’État : l’armée est aujourd’hui présente jusqu’à Konna (50 km au nord de Mopti, ndlr). Il y a notamment un regroupement de militaires à Sévaré, près de Mopti, qui est chargé de la sécurisation de la région. » Lien. [↩]
- Les prénoms ont été modifiés. [↩]
- Les informations relayées par RFI à ce sujet: 6 octobre : Une guerre fratricide. 1 août: les Bérets verts poursuivent les arrestations arbitraires de Bérets rouges. 16 juillet: manifestation des femmes des Bérets rouges. [↩]
- Maliactu le 4 novembre : La galaxie AQMI a Tombouctou ses hommes et ses problèmes. [↩]
- Le pays, 18 septembre : La prise de Douentza. [↩]
- Slate Afrique, le 6 novembre : Où va la Mauritanie… sans capitaine ? [↩]