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Jeunes Égyptiens sur la nouvelle route des migrants, par Stefano Liberti.

 
« Entre l’ouverture de nouvelles routes, la fermeture des vieilles et les engagements pris par le gouvernement sur les identifications, tout semble indiquer que le débarquement d’aujourd’hui à Augusta n’est que le prélude d’un problème qui dans les prochains mois semble destiné à devenir explosif. »

Stefano Liberti

Organiser les migrations, entretien avec François Crépeau.

 
« Comme les gens qui sont venus de façon irrégulière fuyant l’Allemagne nazie ou l’Italie fasciste ou fuyant l’Espagne franquiste, les gens qui sont venus de façon irrégulière ont fait le bon choix pour eux-mêmes et pour leurs enfants et leurs enfants seront fiers de ce qu’ils ont fait. C’est du cran de l’endurance et du courage. À leur place, nous pourrions ne pas avoir le même courage, et c’est ce qui est très encourageant. »

François Crépeau

À Mersin, « port-fantôme » des migrants, par Stefano Liberti.

 
« Le calcul est facile à faire: à six mille dollars par personne pour 970 passagers, un navire comme le BlueSkyM a rapporté autour de six millions de dollars. Même en ôtant le coût d’acquisition du cargo, les commissions payées aux intermédiaires et le revenu de l’équipage, les profits rassemblés donnent le vertige. »

Stefano Liberti

Les réfugiés syriens de la Porte de Saint-Ouen (2), par Olivier Favier.

 
« Un homme d’une trentaine d’années, qui ne veut pas dire son prénom, demande un rendez-vous à Mohamed Majidi. Ses besoins ne sont pas seulement administratifs. Sa famille a été tuée dans la guerre, lui a-t-il déjà expliqué, lors d’un échange précédent. Je regarde sa main qu’il tient nerveusement contre son cœur, et la petite étoile qui y est tatouée. Parmi ces jeunes qui nous parlent, certains sont là depuis quelques semaines, d’autres depuis plusieurs mois. Beaucoup sont méfiants à l’idée de se rendre au bureau de France Terre d’asile, qui gère les cas des adultes isolés, ou dans celui de la Cafda, qui accueille les familles. Une rumeur aussi persistante qu’infondée leur fait craindre une confiscation du passeport. »

Olivier Favier

Les réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen (1), par Olivier Favier.

 
« Au cours de l’été, le groupe présent aux abords du périphérique parisien s’est en partie déplacé, faute d’attention des autorités françaises. Cette absence de réaction est cohérente avec la fin de non recevoir signifiée par le ministre de l’intérieur socialiste Bernard Cazeneuve, le 28 août dernier, à la décision pourtant timide et tardive de la mairesse de Calais -droite forte- d’ouvrir un camp de 400 places pour les demandeurs d’asile en transit sur sa commune. Pour Mohamed Majidi cependant, si un appel d’air se crée quand une solution se fait jour dans un quelconque endroit du continent européen, son ampleur est très largement fantasmée. »

Olivier Favier