Mot-clé : Poesia spagnola

Meditazioni in anticamera, di Guadalupe Grande.

« Liverpool non esiste.

Questo sa la donna che si siede dietro i vetri dell’aeroporto a veder passare il fiume Mersey,

un fiume che assomiglia alla misericordia ma lungo il quale non risaliranno i salmoni: non arriveranno al torrente, non attraverseranno il tunnel dell’orso, non deporranno uova sulla cieca obbedienza delle bussole. »

Guadalupe Grande

Méditations dans l’antichambre, par Guadalupe Grande.

« C’est ce qu’elle regarde aujourd’hui dans le fleuve Mersey. À la fin, tout ce qui n’existe pas forme une carte de l’autre rive.

C’est pourquoi aujourd’hui Liverpool n’existe pas, de l’autre côté de l’eau. De l’autre côté de la vitre. »

Guadalupe Grande

Gatte partorienti, di Guadalupe Grande.

« Così ascolti le cose della tua vita come il miagolio di un gatto in fondo al giardino »

Guadalupe Grande

Et les chattes mettent bas, par Guadalupe Grande.

« Tu écoutes le chat Puis tu as vu un homme torse nu et sans bras au bord de la rue tu as frôlé la jambe perdue dans le pantalon replié sur la cuisse et tu as vu que la mort est un bouquet de roses en plastique attaché à un réverbère

et tu t’es demandée quel mot n’est pas une onomatopée indéchiffrable pour suivre l’obscurité »

Guadalupe Grande