Mot-clé : Poesia narrativa

Il y aura sûrement, par Andrea di Consoli.

« Nous sommes restés au bar des jours entiers
Avec le poids du temps et de la faute
Avec un terrible désir d’embrasser le monde
Au cas où il se serait présenté. »

Andrea di Consoli

Les choses qui font le dimanche, par Corrado Govoni.

« Le son noir et blanc du piano.
Les sœurs blanches bandées comme des blessures.
Les prêtres noirs.
Les pensionnaires gris.
Le bleu du ciel serein.
Les promenades des amants.
Les promenades des malades. »

Corrado Govoni

Nueva York, de Carlo Bordini.

« La vida es asociación
la muerte es disociación
separación de sales minerales,
en la soledad de un huerto
separación escisión descremación
división química,
nada es más impropio que la química
nada es más distante que la química
La muerte es casualidad indiferencia,
elementos separados,
lo que en la vida es completo, conectado,
armoniosamente construido para un fin
en la muerte es casualidad.  »

Carlo Bordini

New York, par Carlo Bordini.

« Les gratte-ciel sont les monuments du pouvoir
Le film parle seulement de morts de morts-machines
qui vivent encore
Les machines humaines valent mieux
que les hommes-machines. »

Carlo Bordini

Poème inutile, par Carlo Bordini.

« Je suis un type quelconque
de l’occident chrétien
un jour nous fîmes une réunion près de l’église de
et nous avions un air extrêmemement sauvage
je ne comprends pas grand chose
en ce sens je n’ai rien à dire
j’écris donc ceci par pur narcissisme
et j’en suis fier (parce que je me libère au moins) »

Carlo Bordini

Stase, par Carlo Bordini.

« Les fantasmes.
Les fantasmes que l’on rêve rêvant de
rêver des rêves. »

Carlo Bordini

Luz, de Carlo Bordini.

« La luz te hiere y te hace dormir »

Carlo Bordini

Poema a Trotsky, de Carlo Bordini.

« Y qué habrás pensado
asesinado por tus mismos hermanos
acosado por ametralladoras proletarias
un sabor dulce y amargo
un sabor de sangre en la boca
qué pudiste pensar de los hombres
si acaso habrás pensado
León Trotsky »

Carlo Bordini

Danger, par Carlo Bordini.

« c’est le petit matin maintenant sous peu j’irai accomplir un étrange travail occidental-
j’apprends à me laver à l’eau chaude, et à ne pas penser trop;
j’ai à présent la conscience d’être regardé, maintenant, je marche en me sentant regardé, c’est l’hiver;
maintenant c’est l’hiver, il fait beau, le printemps prochain sera encore hiver, il fera beau;  »

Carlo Bordini

Polvo, de Carlo Bordini.

« Es bueno no saber. No saber, por ejemplo,
cuanto viviré,
o cuanto vivirá la tierra.
Esta vacilación
substituye la eternidad. »

Carlo Bordini