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Chroniques d’exil et d’hospitalité, par Olivier Favier.

 
« À tous ceux qui m’ont offert une chaise, à manger et à boire dans les camps de Calais et d’ailleurs, pour toutes les histoires, les poignées de main, les sourires, les accolades, pour toute cette chaleur humaine qui est la richesse de ce monde. »

Olivier Favier

Tahani dans le jardin du poète, par Olivier Favier.

 
« Lorsque je lui dis que je suis heureux de l’avoir enfin rencontrée, ses yeux s’éclairent d’une joie inattendue. Nous sommes au terme de notre entretien et pour la première fois, je la vois sourire au présent. »

Olivier Favier

José ou l’identité, par Olivier Favier.

 
« José est un homme honnête et fier, timide mais inébranlable, qui sait précisément ce qu’il attend de lui et ce qu’il peut offrir aux autres. De toutes les images que j’ai prises, se détache celle qu’il a lui-même composée, s’appuyant sur la balustrade du pont, les yeux tournés vers le photographe, tournant le dos aux lumières de la ville. »

Olivier Favier

Calais, 13 novembre 2015, par Olivier Favier.

 
« Dans notre monde où l’information circule en temps réel, le réel s’écoule partout ailleurs comme le temps. »

Olivier Favier

La richesse de ce monde, par Olivier Favier.

 
« La solidarité en effet n’est pas un simple impératif moral qui voudrait qu’on prête une attention privilégiée aux plus faibles. C’est une conception de la vie qui voit en l’autre la première des richesses. »

Olivier Favier

La paysan de Paris chante (extrait), par Aragon.

 
« Toute aube est pour quelqu’un la peine capitale »

Aragon

Tatiana et Stéphanie, utiles et solidaires, par Olivier Favier.

 
« Tatiana et Stéphanie habitent aux environs du métro Marx-Dormoy, dans le dix-huitième arrondissement de Paris. Pour aller au travail, Tatiana passe chaque jour ou presque devant le campement de la Chapelle, où quelques centaines de migrants, des réfugiés soudanais et érythréens pour la plupart, se serrent pour certains depuis des mois dans l’attente d’une solution qui ne veut pas venir. Un jour, elles se sont arrêtées pour parler, avec l’envie de faire quelque chose d’utile, qui ait du sens. »

Olivier Favier

Quelques notes sur une « manifestation sauvage », par Olivier Favier.

 
« En rentrant, j’ai appris qu’un Érythréen de 26 ans était mort à Calais le 25 octobre, la veille du décès de Rémi Fraisse. C’est le douzième migrant à perdre la vie dans cette ville depuis le début de l’année. Mais c’est aussi le genre d’informations qui n’intéresse plus guère que la presse régionale et les sites militants.

De leur côté, le pouvoir et la rue continueront de dormir. Les Parisiens ne sont pas des sauvages. »

Olivier Favier

Nous ne savons que trop bien, par Olivier Favier.

 
« Nous ne savons que trop bien que, lorsqu’une manifestation n’est ni interdite ni déviée au dernier moment, qu’elle ne fait pas le choix d’un itinéraire à risques, elle ne génère normalement aucun débordement. »

Olivier Favier

Discours de Bruxelles, 29 juillet 1914, par Jean Jaurès.

 
« Nous ne connaissons qu’un seul traité: celui qui nous lie à la race humaine! Nous ne connaissons pas les traités secrets! »

Jean Jaurès