« Quand j’ouvrirai la porte, quand je sortirai sur le palier, je saurai qu’en bas commence la rue, non pas le modèle accepté d’avance, non pas les maisons déjà connues, non pas l’hôtel d’en face : la rue, forêt vivante où chaque instant peut me tomber dessus comme une fleur de magnolia, où les visages vont naître de l’instant où je les regarde, lorsque j’avancerai d’un pas, lorsque je me cognerai des coudes, des cils et des ongles à la pâte de verre de la brique et que pas à pas je risquerai ma vie pour aller acheter le journal au kiosque du coin. »
Julio Cortázar
Il y aurait, dans ces phrases, ces bouts de phrases, ces simples mots parfois qui nous suivent et semblent remonter en nous sans effort, au fond bien assez pour que paresse offerte à l’irrespect du monde, nous nous gardions souvent de n’y rien ajouter. Olivier Favier NB: Les titres entre guillemets sont de moi. LesLire la suite…
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