Mot-clé : Érythrée

Un siècle de guerres et de violences de masse, par Olivier Favier

 
« Dans le regard occidental, ce que l’historien britannique Eric Hobsbawn a appelé le « siècle court » s’ouvre dans la violence pour s’achever sur la mort symbolique des idéologies.  »

Olivier Favier

Les réfugiés de l’église Saint-Bernard, par Olivier Favier.

 
« Le presbytère, situé au 6, rue Saint-Luc, accueille depuis quatre ans une huitaine de réfugiés. La durée de séjour varie entre 1 et 4 mois. Tous ont une demande d’asile en cours, validée par la préfecture, mais pas encore de logement. »

Olivier Favier

Le processus de Khartoum: un choix contre les migrants, par Filippo Miraglia.

 
« Le Processus de Khartoum est un choix qui peut favoriser dans les faits, en plus des affaires des entreprises de la guerre, en plus du racisme politique et institutionnel, le business des voyages de l’espoir, qui souvent se transforment en voyages de mort. »

Filippo Miraglia

Omar et la mécanique du monde, par Léonard Vincent.

 
« Disons qu’Omar est un Érythréen. Mais au fond, peu importe. Qu’il ait plutôt été somalien, soudanais ou éthiopien serait plus ou moins revenu au même. Avec sa fuite vers l’Europe, les problèmes qu’il s’apprête à poser au monde sont sensiblement identiques. »

Léonard Vincent

Conscience et humanité noyées, par Olivier Favier.

 
« Faire silence sur ce passé en rappelant au mieux la dictature des uns et la déréliction des autres suffit à dire que si depuis plus de vingt ans la Méditerranée s’est changée en un cimetière du rêve, la conscience européenne, elle, n’a pas fini de s’y noyer. »

Olivier Favier

L’Érythrée, rouge et invisible, entretien avec Léonard Vincent.

« Un autre monde est possible, certainement. Mais certainement pas celui d’un grand frère tyrannique et tourmenté, toujours à la limite de la psychose. Cette entreprise, si elle est marquée par l’oubli de l’homme et de ses limites, est extrêmement dangereuse et meurtrière. »

Léonard Vincent

À l’ouest d’Aden

Voix italophones (et autres) de (et sur) la Corne de l’Afrique. «La famine, la guerre et l’oubli.» Cette formule d’Abdourahman Waberi résume à peu près le regard de l’Occident sur la Corne de l’Afrique. Au cours de l’été 2011, quand une nouvelle crise a menacé de mort des dizaines, puis des centaines de milliers deLire la suite…