« La mort est cet ami qui apparaît sur les photographies de famille, discrètement sur un bord, et que personne jamais n’est parvenu à reconnaître. »
Eliseo Diego
« La mort est cet ami qui apparaît sur les photographies de famille, discrètement sur un bord, et que personne jamais n’est parvenu à reconnaître. »
Eliseo Diego
« Et à l’instant précis
d’entrer dans une maison,
je découvre que j’y étais déjà avant d’être arrivé »
Oliverio Girondo
Carlo Bordini, Brève histoire et brève description du festival de poésie de Medellín. Carlo Bordini, Poésie, la seule qui dise la vérité. Olivier Favier / Francesco Pontorno, Haute simplicité (entretien avec Carlo Bordini). Léo Ferré, Préface. Witold Gombrowicz, Contre la poésie. Benjamin Péret, Le déshonneur des poètes. Pierre Reverdy, Flaques de verre (introduction). Giuseppe Ungaretti,Lire la suite…
« ne te sauve pas, ni maintenant
ni jamais »
Mario Benedetti
« Pleurer à flots.
Pleurer la digestion.
Pleurer le sommeil.
Pleurer devant les portes et devant les ports.
Pleurer le sentiment et le sensationnel. »
Oliverio Girondo
« j’ai une solitude
si pleine de gens
que je peux l’organiser
comme si c’était un défilé
par couleurs
tailles
et promesses
par époques
par toucher
par saveur »
Mario Benedetti
« ma tactique est
de m’arrêter dans ton souvenir
je ne sais comment et je ne sais
sous quel prétexte
mais de rester en toi »
Mario Benedetti
« Je me fiche éperdûment que les femmes
aient des seins comme des magnolias ou comme des figues sèches,
une peau de pêche ou de papier de verre.
Je n’attache aucune importance
au fait qu’elles se réveillent avec une haleine aphrodisiaque
ou avec une haleine insecticide.
Je suis parfaitement capable de supporter
qu’elles aient un nez digne de remporter le premier prix
d’une exposition de carottes;
-mais il y a une chose- et sur ce point je suis intraitable- je ne leur pardonne,
sous aucun prétexte, de ne pas savoir voler. »
Oliverio Girondo