Mot-clé : Demandeurs d’asile

Le ciel de Montreynaud, par Olivier Favier.

 
« Sur la porte de la sacristie, je lis cette phrase : « On a très peu d’argent, on ne peut aider que les urgences. » Dans le bâtiment de l’église Sainte Claire, à ce que j’ai pu en lire, une soixantaine d’urgences ont trouvé refuge, dont une dizaine d’enfants. »

Olivier Favier

Mos Maiorum: du 13 au 26 octobre, l’Europe à la chasse aux migrants, par Olivier Favier.

 
« Alors que la presse européenne commémore le naufrage du 3 octobre 2013, une opération policière européenne de longue durée se prépare dans la plus complète opacité. La révélation récente par Statewatch d’un document officiel émanant de la Présidence italienne de l’Union européenne, en date du 10 juillet 2014, n’a eu aucun écho dans les médias francophones, à l’exception notable de quelques sites alternatifs. Alertées à leur tour, les associations commencent à réagir. »

Olivier Favier

Les réfugiés syriens de la Porte de Saint-Ouen (2), par Olivier Favier.

 
« Un homme d’une trentaine d’années, qui ne veut pas dire son prénom, demande un rendez-vous à Mohamed Majidi. Ses besoins ne sont pas seulement administratifs. Sa famille a été tuée dans la guerre, lui a-t-il déjà expliqué, lors d’un échange précédent. Je regarde sa main qu’il tient nerveusement contre son cœur, et la petite étoile qui y est tatouée. Parmi ces jeunes qui nous parlent, certains sont là depuis quelques semaines, d’autres depuis plusieurs mois. Beaucoup sont méfiants à l’idée de se rendre au bureau de France Terre d’asile, qui gère les cas des adultes isolés, ou dans celui de la Cafda, qui accueille les familles. Une rumeur aussi persistante qu’infondée leur fait craindre une confiscation du passeport. »

Olivier Favier

Les réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen (1), par Olivier Favier.

 
« Au cours de l’été, le groupe présent aux abords du périphérique parisien s’est en partie déplacé, faute d’attention des autorités françaises. Cette absence de réaction est cohérente avec la fin de non recevoir signifiée par le ministre de l’intérieur socialiste Bernard Cazeneuve, le 28 août dernier, à la décision pourtant timide et tardive de la mairesse de Calais -droite forte- d’ouvrir un camp de 400 places pour les demandeurs d’asile en transit sur sa commune. Pour Mohamed Majidi cependant, si un appel d’air se crée quand une solution se fait jour dans un quelconque endroit du continent européen, son ampleur est très largement fantasmée. »

Olivier Favier