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22 août 1914 : cent ans d’oubli, par Olivier Favier.

 
« Ce « combat de rencontre », comme on l’appelle encore, est l’épicentre du plus vaste engagement de toute la première guerre mondiale. Le même jour, les Allemands mènent une offensive de moindre ampleur, sans être mieux informés des manœuvres adverses. Quoi qu’il en soit, les lignes se sont brusquement rapprochées et des combats éclatent tout au long d’un front qui s’étend de Mons à Belfort, sur près de 600 km. À Rossignol, ce sont 7 000 soldats français qui meurent dans la journée, 17 000 pour les quinze batailles livrées dans le Luxembourg belge, 25 000 sur l’ensemble des combats. Ce record macabre n’a jamais été dépassé depuis dans l’Histoire de France. »

Olivier Favier

Surréalisme en Belgique (2): Paul Nougé et René Magritte.

« À perte de murailles, à perte de grands jours, à perte d’ombres sensibles, à perte de musique de branchages, de dentelles mentales toujours possibles, à perte de jeunesse, notre mémoire saigne et sourit. »

Paul Nougé

Surréalisme en Belgique (1): Marcel Lecomte, Paul Delvaux et détours.

« Il attend les gestes et les paroles. Ce n’est pas un homme sans mémoire. »

Marcel Lecomte

Cìncali (le député Brusasca), par Mario Perrotta et Nicola Bonazzi.

« C’est le sous-secrétaire aux affaires étrangères, le député Brusasca qui parle. Le 23 juin 1946, soit seulement 20 jours après le référendum Monarchie-République en Italie, l’Italie avait conclu un accord avec la Belgique pour l’envoi de main d’œuvre italienne dans les mines. Les termes de l’accord étaient les suivants: Envoi de 50.000 ouvriers nationaux de moins de 35 ans et en parfaite santé, en convoi hebdomadaire de 2.000 unités.
Pour chaque mineur italien, l’Italie recevra 200Kg de charbon par jour. »

Mario Perrotta et Nicola Bonazzi

Magritte, par Carlo Bordini.

« Tandis qu’un oiseau de pierre
vole
dans un ciel peint
de nos visages
adieu soleil,
triste sur l’habit noir. »

Carlo Bordini