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Italie, démocratie précaire, par Olivier Favier.

« Le laboratoire italien, baromètre européen du meilleur et du pire, annonce un ciel d’orage pour nos démocraties. À l’automne 2012, pour la première fois, plus de la moitié des électeurs siciliens n’ont pas voté aux élections régionales. L’“antipolitique” a donc bien triomphé, mais en-dehors des partis. »

Olivier Favier

Pour le meilleur et pour le pire: le laboratoire italien, question à Angelo Mastrandrea.

« Le principe c’est que les travailleurs puissent se réapproprier des moyens de production, dans le cas où l’État ne veut pas -ou ne parvient pas- à le faire. Cela se produit en particulier sur le plan culturel et dans l’université -puisque le gouvernement Berlusconi a coupé tout ce qui concernait le théâtre et l’instruction publique, et Monti, qui a porté au gouvernement les professeurs de la plus grande université privée italienne, la Bocconi, n’a rien fait pour revenir en arrière: de là les occupations du Teatro Valle à Rome, mais aussi de l’ex asilo Filangieri à Naples – que la “municipalité rouge” du maire De Magistris a confié à ceux qui les occupaient – du Teatro Garibaldi à Palerme, du Macao à Milan, et j’y ajoute même la protestation, plus traditionnelle, des travailleurs du Teatro Petruzzelli de Bari. »

Angelo Mastrandrea