Ne pleure pas sur la Grèce, par Yannis Ritsos.

 

Ne pleure pas sur la Grèce, -quand on croit qu’elle va fléchir,
le couteau contre l’os et la corde au cou,

La voici de nouveau qui s’élance, impétueuse et sauvage,
pour harponner la bête avec le trident du soleil.

 

Extrait de Dix-huit chansons sur les malheurs de la patrie, daté de 1968-1969, publié en 1973, traduit sur manuscrit par Dominique Grandmont.

Poème réédité dans Yannis Ritsos, Le mur dans le miroir et autres poèmes, Paris, Gallimard, 2001.

Athènes, juin 2012. Photo: Olivier Favier.

 

 

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