Les feuillets d’Ikonnikov, par Vassili Grossman.

 
« L’amour aveugle et muet est le sens de l’homme.
L’histoire des hommes n’est pas le combat du bien cherchant à vaincre le mal. L’histoire de l’homme c’est le combat du mal cherchant à écraser la minuscule graine d’humanité. Mais si maintenant l’humain n’a pas été tué en l’homme, alors jamais le mal ne vaincra. »

Vassili Grossman

Speak white, par Michèle Lalonde.

 
« nous savons que nous ne sommes pas seuls. »

Michèle Lalonde

Le voyage de ma vie est encore loin d’être terminé, par Xu Lizhi.

 
« Les luttes se suivent
Mais tout est vain »

Xu Lizhi

Nous sommes tous des violents, par Nicola Chiaromonte.

 
« La violence, donc, est intrinsèque à la nature des choses et de l’homme. Mais la folie de ceux qui exaltent la violence, ceux qui aujourd’hui disent que « sans violence on n’obtient rien » (écho de la phrase célèbre de Marx, selon laquelle « la violence est la sage-femme de l’histoire ») consiste dans le fait qu’ils érigent en principe de raison ce qui est un élément constitutif du destin humain, et comme tel échappe à toute raison. Dès lors, faire de ce qui échappe à toute raison un principe tant de raison que d’action, en plus d’être une contradiction logique, est une désastreuse transgression. »

Nicola Chiaromonte

Liberté, par Giovanni Verga.

 
« Le procès dura bien trois ans ! Trois ans de prison, sans voir le soleil. Tant et si bien que les accusés ressemblaient à des morts enterrés chaque fois qu’on les amenait au tribunal, menottés. »

Giovanni Verga

Calais, parmi les rires du bidonville, par Olivier Favier.

 
« En une semaine, le bidonville a été réduit pratiquement de moitié. De loin en loin, on voit brûler des cabanes que des migrants désespérés ont incendié avant leur départ. Une fumée acre recouvre de larges pans de la lande. »

Olivier Favier

Mohamed, encore vivant, par Olivier Favier.

 
« Mohamed tape un grand coup sur la table de sa main valide. Puis il explique qu’il se réveille en sursaut, qu’il crie parfois dans son sommeil, qu’il fait des cauchemars. »

Olivier Favier

Tahani dans le jardin du poète, par Olivier Favier.

 
« Lorsque je lui dis que je suis heureux de l’avoir enfin rencontrée, ses yeux s’éclairent d’une joie inattendue. Nous sommes au terme de notre entretien et pour la première fois, je la vois sourire au présent. »

Olivier Favier

Atelier Frontières (2): Addolorata, par Simon Goy.

 
« Ce voyage c’était comme la fin du monde. »

Simon Goy

Atelier frontières (1): des lettres, des mots, un cœur, par Tiana Wheeler Dumesnil.

« Dans la voix de Maria, l’empreinte lointaine d’un horizon différent. »

Tiana Wheeler Dumesnil