La paysan de Paris chante (extrait), par Aragon.

 
« Toute aube est pour quelqu’un la peine capitale »

Aragon

Tatiana et Stéphanie, utiles et solidaires, par Olivier Favier.

 
« Tatiana et Stéphanie habitent aux environs du métro Marx-Dormoy, dans le dix-huitième arrondissement de Paris. Pour aller au travail, Tatiana passe chaque jour ou presque devant le campement de la Chapelle, où quelques centaines de migrants, des réfugiés soudanais et érythréens pour la plupart, se serrent pour certains depuis des mois dans l’attente d’une solution qui ne veut pas venir. Un jour, elles se sont arrêtées pour parler, avec l’envie de faire quelque chose d’utile, qui ait du sens. »

Olivier Favier

Mamadou, hier, aujourd’hui et demain, par Olivier Favier.

 
« Mamadou est un garçon posé, presque timide, dont le visage souvent impassible s’éclaire parfois d’un large et enfantin sourire, comme pour rappeler qu’il n’a pas encore dix-sept ans. »

Olivier Favier

À Naples, l’Islam fait partie de la famille, par Angelo Mastrandrea.

 
« Encore une fois la ville-éponge de la célèbre métaphore de Walter Benjamin, ce lieu, selon l’écrivain et philosophe allemand, capable d’absorber chaque culture en la transformant et de ce fait en continuel devenir, s’avère capable de se comporter de manière différente du reste de l’Italie. »

Angelo Mastrandrea

Organiser les migrations, entretien avec François Crépeau.

 
« Comme les gens qui sont venus de façon irrégulière fuyant l’Allemagne nazie ou l’Italie fasciste ou fuyant l’Espagne franquiste, les gens qui sont venus de façon irrégulière ont fait le bon choix pour eux-mêmes et pour leurs enfants et leurs enfants seront fiers de ce qu’ils ont fait. C’est du cran de l’endurance et du courage. À leur place, nous pourrions ne pas avoir le même courage, et c’est ce qui est très encourageant. »

François Crépeau