Stase, par Carlo Bordini.

« Les fantasmes.
Les fantasmes que l’on rêve rêvant de
rêver des rêves. »

Carlo Bordini

Luz, de Carlo Bordini.

« La luz te hiere y te hace dormir »

Carlo Bordini

Lumière, par Carlo Bordini.

« Les fantasmes.
Les fantasmes que l’on rêve rêvant de
rêver des rêves. »

Carlo Bordini

Poema a Trotsky, de Carlo Bordini.

« Y qué habrás pensado
asesinado por tus mismos hermanos
acosado por ametralladoras proletarias
un sabor dulce y amargo
un sabor de sangre en la boca
qué pudiste pensar de los hombres
si acaso habrás pensado
León Trotsky »

Carlo Bordini

Poem to Trotsky, by Carlo Bordini.

« I have played too much with the feelings of others
It’s not true: I lived a millenarian situation,
that is why I stayed there so long.
in this world that sinks towards barbarity »

Carlo Bordini

Poème à Trotsky, par Carlo Bordini.

« Dans ma jeunesse j’ai été
trotskiste pendant bien des années. (les meilleures années). Je fus sous l’emprise
du charme de Trotsky;
un homme défait.
Je fus sous l’emprise de cette angoisse de la défaite
de ce charme de l’angoisse de la défaite,
cet homme défait,
doublement défait,
Moi étudiant je fus sous son emprise.
De cet homme noble et souffrant,
et fort en même temps,
moi qui ai eu un père
général, et fasciste, et pas très charmant,
je fus sous son emprise. »

Carlo Bordini

Danger, par Carlo Bordini.

« c’est le petit matin maintenant sous peu j’irai accomplir un étrange travail occidental-
j’apprends à me laver à l’eau chaude, et à ne pas penser trop;
j’ai à présent la conscience d’être regardé, maintenant, je marche en me sentant regardé, c’est l’hiver;
maintenant c’est l’hiver, il fait beau, le printemps prochain sera encore hiver, il fera beau;  »

Carlo Bordini

Staub, von Carlo Bordini.

« Es ist schön, nicht zu wissen. Nicht zu wissen, zum Beispiel,
wie lange ich noch lebe
oder wie lange noch die Erde lebt.
Dieser Schwebezustand
ersetzt die Ewigkeit. »

Carlo Bordini

Polvo, de Carlo Bordini.

« Es bueno no saber. No saber, por ejemplo,
cuanto viviré,
o cuanto vivirá la tierra.
Esta vacilación
substituye la eternidad. »

Carlo Bordini

Dust, by Carlo Bordini.

« I will always be a bit less than what I am,
much less even. Dust. I have lost much.
What one has lost cannot be regained, and if one does regain it
it will by then have become scattered, no longer fit into the prearranged order
of things. »

Carlo Bordini